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EnsembleD'espĂšces Dont Fait Partie La Gazelle - CodyCross La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre A CodyCross Solution pour ENSEMBLE D'ESPĂCES DONT FAIT PARTIE LA GAZELLE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle
Toujours Ă vous poser cette question je suis parti ou partie ? Parti et partie sont des homonymes et plus particuliĂšrement des homophones. Ce sont des noms qui se prononcent de la mĂȘme façon, mais avec un sens diffĂ©rent. Attention Ne mĂ©langez pas avec le verbe partir qui, lui, se conjugue ! Quelle est lâorthographe juste de parti » ? Je suis parti ou je suis partie ? », il y a un e » ou pas ? Alors, vous vous retrouvez sur un moteur de recherche en tapant ces expressions communes comme faire parti ou faire partie », pour en avoir le cĆur net. Je vous propose de dĂ©cortiquer ensemble cette erreur rĂ©currente, ce doute que nous pouvons avoir sur cette terminaison muette » et ces rĂšgles dâorthographe. ===== > En bas de page, vous trouverez Ă©galement un petit mĂ©mo simplifiĂ©. Vous pouvez tĂ©lĂ©charger lâimage si vous le souhaitez, dans le cas dâune faute rĂ©guliĂšre ou dâun doute tenace, il pourrait vous rendre service. Distinguer le sens de ces homophones. DĂ©finition de "parti " Parti est masculin un parti Au pluriel des partis 1. Il s'agit d'un groupement/d'une association de personnes rĂ©unies par des intĂ©rĂȘts communs. Exemples Un parti politique. Des partis politiques Si vous deviez trouver un autre terme pour remplacer parti », vous pourriez utiliser les synonymes suivants regroupement, mouvement, rassemblement, union. Attention Dans le cas oĂč vous Ă©voquez un parti politique, parti » prend une majuscule, Ă savoir le Parti rĂ©publicain, le Parti socialiste, le Parti dĂ©mocrate, etc. 2. Dans un sens plus vieux, il s'agit d'un futur conjoint Exemple Cet homme est un bon parti 3. C'est aussi un choix, une dĂ©cision Exemple HĂ©siter entre deux partis DĂ©finition de "partie" Partie est fĂ©minin une partie Au pluriel des parties DĂ©finition simplifiĂ©e 1. Il s'agit d'un Ă©lĂ©ment, d'une portion, d'un morceau... dans un tout. On pourrait dire une petite partie dans un gros quelque chose Exemple Il fait partie d'un groupe de musiciens Elle fait partie d'un parti politique Mes frĂšres font partie d'un club de sports Attention Ă lâaccord de votre verbe dans la suite de votre phrase. Lorsque vous utilisez une partie des », vous pouvez au choix utiliser le singulier ou le pluriel. Exemples Une partie des touristes prend des photos ou Une partie des touristes prennent des photos. Ce choix est personnel souhaitez-vous appuyer et donner du sens Ă une partie » ou sur les touristes » ? Attention Avec lâexpression une grande partie de », pas de choix possible, le verbe sâaccorde au singulier. Exemple Il est surpris de constater que la plus grande partie des forĂȘts de ce pays a disparu. 2. Il sâagit dâun groupe de personnes qui participent Ă des Ă©changes, des discussions. Exemple Les diffĂ©rentes parties prĂ©sentes se mettront dâaccord prochainement 3. On parle Ă©galement de rassemblement autour dâune mĂȘme thĂ©matique. Exemple Je vais faire une partie de pĂ©tanque Constatez dans les cas 2 et 3 que le mot partie » est toujours prĂ©cĂ©dĂ© de termes fĂ©minins les diffĂ©rentes, et une Quelques expressions Ă retenir avec "parti" et "partie" *Veillez Ă bien conjuguer le verbe si nĂ©cessaire ! Parti prendre parti tirer parti parti pris prendre son parti Partie prendre Ă partie faire partie juge et partie en partie tout ou partie en majeure partie partie de plaisir ĂȘtre partie prenante la plus grande partie de partie remise Petite pause et nous continuons ? Parti et partie sont Ă©galement homonymes avec le verbe conjuguĂ© du verbe partir. Il est possible de retrouver ce genre dâhomonymie avec dâautres termes, par exemple voir et voire », erreur que lâon retrouve souvent, lâarticle est ICI, si le sujet vous intĂ©resse. Partir est un verbe intransitif qui signifie quitter un lieu, indique un mouvement. Il peut Ă©galement dĂ©finir lâaction de mourir ou encore dĂ©signer un point de dĂ©part/de commencement. Le verbe partir conjuguĂ© peut se noter ainsi, partis, partit, partĂźt, avec une lettre finale muette. Il est donc important de les diffĂ©rencier. Posez-vous ces questions Dans quel contexte, jâutilise le mot parti » ? Sâagit-il du verbe de ma phrase ou non ? Si non, alors vous vous situez dans la premiĂšre partie de cet article. Sâil sâagit du verbe, alors Ă vous de voir Ă quel temps il se conjugue. Pas de miracle, soit vous connaissez votre conjugaison, soit il vous faut vĂ©rifier la terminaison Ă lâaide dâun autre outil, exemple du site le conjugueur, rapide et facile dâutilisation. Cependant, vous pouvez trouver les temps de conjugaison concernĂ© dans le mĂ©mo en bas de page. Lâarticle est long et peut-ĂȘtre quâil vous semble compliquĂ© de tout retenir SynthĂ©tisons 1. Parti est soit un nom masculin, fĂ©minin ou un verbe Si câest un verbe, rĂ©flĂ©chissez au temps. Si câest un nom, distinguez sâil est masculin ou fĂ©minin, pouvez-vous le prĂ©cĂ©der de un » ou une » ? 2. VĂ©rifiez quâil ne sâagit pas dâune expression, car dans ce cas parti » ou partie » sera invariable. Si vous rencontrez des difficultĂ©s avec la conjugaison, je vous invite Ă glisser dans votre tiroir de bureau ou dans votre sac ce petit livre, Ă un prix tout Ă fait abordable. Il est trĂšs utile si vous souhaitez rĂ©viser vos temps, ou bien si vous n'avez pas toujours envie de chercher la rĂ©ponse sur internet. L'avantage est qu'il se transporte partout et vous permet de le lire de temps en temps. C'est un bon entraĂźnement et vous ferez des progrĂšs de façon rĂ©guliĂšre. Anti-fautes de conjugaison Vous souhaitez vous entraĂźner ? Voici un court texte Ă corriger. La rĂ©ponse se trouve sous le mĂ©mo. Je fais parti dâun groupe de musiciens. Nous sommes parti en tournĂ©e, il y a de cela un an. Cependant, je vous le dis, je ne suis pas musicienne, je ne joue dâaucun instrument. Je suis une groupie, mais câest plus classe de dire que je fais parti dâun groupe de musiciens. Tout est parti dâune soirĂ©e, la veille de mes 19 ans. Mes amies mâont invitĂ©e Ă un concert en ville. Ă lâentracte, elles sont parti chercher des boissons. Moi, je suis restĂ©e lĂ , Ă lâobserver, il Ă©tait beau ! Ă la fin de la soirĂ©e, jâai dit au revoir Ă mes amies et jâai dĂ©cidĂ© de le suivre. Aujourdâhui, je le regrette quand je les vois toutes le regarder comme moi il y a un an. Jâen prends mon parti. Câest ainsi. Ătre une groupie, croyez-moi, ce nâest pas une parti de plaisir ! En majeure parti, je porte des affaires dâun point A Ă un point B. Les membres du groupe se disputent souvent, je prends toujours le parti de mon beau brun. Lui, il ne me sourit plus, il sâĂ©nerve. Une fois, je pense mĂȘme quâil serait bien parti un soir, sans moi. Je reste encore, je me dis que je peux tirer parti de cette situation. Cela fait deux mois que je me conforte ainsi. Cela fait parti de ma vie maintenant. Cliquez sur l'image pour l'agrandir Correction du texte Je fais partie dâun groupe de musiciens. Nous sommes partis en tournĂ©e, il y a de cela un an. Cependant, je vous le dis, je ne suis pas musicienne, je ne joue dâaucun instrument. Je suis une groupie, mais câest plus classe de dire que je fais partie dâun groupe de musiciens. Tout est parti dâune soirĂ©e, la veille de mes 19 ans. Mes amies mâont invitĂ©e Ă un concert en ville. Ă lâentracte, elles sont parties chercher des boissons. Moi, je suis restĂ©e lĂ , Ă lâobserver, il Ă©tait beau ! Ă la fin de la soirĂ©e, jâai dit au revoir Ă mes amies et jâai dĂ©cidĂ© de le suivre. Aujourdâhui, je le regrette quand je les vois toutes le regarder comme moi il y a un an. Jâen prends mon parti. Câest ainsi. Ătre une groupie, croyez-moi, ce nâest pas une partie de plaisir ! En majeure partie, je porte des affaires dâun point A Ă un point B. Les membres du groupe se disputent souvent, je prends toujours le parti de mon beau brun. Lui, il ne me sourit plus, il sâĂ©nerve. Une fois, je pense mĂȘme quâil serait bien parti un soir, sans moi. Je reste encore, je me dis que je peux tirer parti de cette situation. Cela fait deux mois que je me conforte ainsi. Cela fait partie de ma vie maintenant. Recevez en exclusivitĂ© l'infographie des 10 astuces pour Ă©viter les fautes courantes Ă l'Ă©crit ! C'est juste ICI
Relationsentre ĂȘtres vivants. Les relations entre les ĂȘtres vivants peuvent profiter Ă une partie et nuire Ă l'autre, profiter Ă une partie et ne pas affecter l'autre de quelque maniĂšre que ce soit, ou que les deux espĂšces bĂ©nĂ©ficient d'une symbiose. RĂ©digĂ© et vĂ©rifiĂ© par le vĂ©tĂ©rinaire Eugenio FernĂĄndez SuĂĄrez le 10 septembre
Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Ensemble d'espĂšces dont fait partie la gazelle" groupe 76 â grille n°5 antilopes Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đ
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Faità Bruxelles, le 10 novembre 2016. Par la Commission Le président Jean-Claude JUNCKER. Annexe. Notes sur l'interprétation des annexes A, B, C et D. 1. Les espÚces figurant aux annexes A, B, C et D sont indiquées : a) par le nom de l'espÚce ; ou. b) par l'ensemble des espÚces appartenant à un taxon supérieur ou à une partie
Depuis quelques jours, lâaffaire du transfert des gazelles oryx de la RĂ©serve naturelle de RanĂ©rou au site privĂ© de Bambilor, dĂ©fraye la chronique. Certaines voix se sont Ă©levĂ©es pour qualifier de crime environnemental » un tel transfert ; dâautres sâaventurent Ă parler de transfert frauduleux » ou encore le concept de conflit dâintĂ©rĂȘt » du fait de lâimplication de Monsieur Abdou karim Sall, Ministre de lâEnvironnement et du DĂ©veloppement Durable. Lâobjet de cette contribution est dâapporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse afin de dĂ©montrer quâil nây a aucune irrĂ©gularitĂ© dans ce processus de transfert encore moins de violation de la loi. La seule constance dans cette affaire, câest le souci de prĂ©server cette espĂšce en voie de disparition. Alors, il urge dâapporter des prĂ©cisions afin de recadrer le dĂ©bat et Ă©clairer lâopinion publique sur ce supposĂ© projet dâextermination» de ces espĂšces qui, en rĂ©alitĂ© ne repose sur aucun fondement sĂ©rieux et les diffĂ©rentes interpellations ne rĂ©sistent pas Ă lâanalyse et Ă la logique. Avant de dâapporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, il convient tout dâabord de sâattarder un peu sur lâespĂšce en tant que telle et son environnement. Ce qui nous permettra de mieux Ă©lucider nos propos. Zoom sur les Gazelles Oryx et leur environnement. Oryx gazelle ou gemsbok Oryx gazella est une espĂšce de bovidĂ© souvent considĂ©rĂ©e comme une antilope, bien quâelle ne soit pas de la famille Antilopinae, mais de la famille Hippotraginae. Le nom oryx gazelle vient de la beautĂ© de son pelage ; lâanimal a de grands traits noirs sur ses flancs, ses pattes et sa tĂȘte claire, celle-ci paraissant maquillĂ©e. Il est trĂšs commun par rapport aux autres espĂšces dâoryx comme lâoryx a gazelle, Ă©teint Ă lâĂ©tat sauvage. Ruminant, herbivore, il se nourrit de diverses graminĂ©es, des melons tsama, des tubercules et des racines car cela qui lui permet de complĂ©ter son apport badhowen en eau. Pour se dĂ©fendre, il abaisse ses cornes parallĂšlement au sol puis bondit en avant avec une grande prĂ©cision. Il a la rĂ©putation dâĂȘtre la seule antilope capable de tuer les lions et des lĂ©opards, en effet plusieurs de ces fĂ©lins ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s morts aprĂšs sâĂȘtre fait encorner par les cornes de lâoryx. Cadre juridique de la conservation et protection de la biodiversitĂ© au SĂ©nĂ©gal Conscient du rĂŽle et de lâimportance de la diversitĂ© biologique Ă tous les niveaux et des nombreuses menaces pesant sur ses Ă©lĂ©ments constitutifs, le SĂ©nĂ©gal a signĂ© puis ratifiĂ© en 1994 la Convention sur la DiversitĂ© Biologique CDB. A travers ces actes, le pays sâest engagĂ© solennellement Ă contribuer Ă lâatteinte des objectifs que se fixe la Convention. Pour ce faire, le SĂ©nĂ©gal sâest dotĂ© en 1998 dâune StratĂ©gie Nationale et dâun Plan National dâActions pour la Conservation de la BiodiversitĂ© SPNAB, articulĂ©s autour de quatre objectifs stratĂ©giques majeurs i la conservation de la biodiversitĂ© dans les sites de haute densitĂ©, ii lâintĂ©gration de la conservation de la biodiversitĂ© dans les programmes et activitĂ©s de production, iii le partage Ă©quitable des rĂŽles, responsabilitĂ©s et bĂ©nĂ©fices dans la gestion de la biodiversitĂ© et iv lâinformation et la sensibilisation de tous les acteurs sur lâimportance de la biodiversitĂ© et la nĂ©cessitĂ© de sa conservation. LâĂ©valuation rĂ©guliĂšre de la mise en Ćuvre de cette stratĂ©gie et de son plan dâactions Ă travers cinq rapports nationaux, a permis jusque-lĂ dâapprĂ©cier les nombreux rĂ©sultats obtenus en matiĂšre de conservation des ressources biologiques. Il sâagit ici dâun cadre formel qui lui permet dâappuyer, de formaliser et dâharmoniser sa stratĂ©gie et sa politique de conservation et de gestion des ressources naturelles. Cependant, il faut rappeler que la protection de la biodiversitĂ© nâa pas commencĂ© avec la ratification de la convention. Câest un long processus entamĂ© depuis la pĂ©riode coloniale qui a permis au SĂ©nĂ©gal la conservation dâune partie de la biodiversitĂ© au niveau dâaires protĂ©gĂ©es comprenant 6 parcs nationaux, 6 rĂ©serves dâavifaunes, 3 rĂ©serves de biosphĂšres, 3 sites du Patrimoine Mondial, 213 forĂȘts classĂ©es. Ces aires protĂ©gĂ©es sont entretenues Ă travers une tradition de conservation institutionnalisĂ©e depuis plusieurs dĂ©cennies. Au regard de la Convention sur la BiodiversitĂ© de 1992, on perçoit aisĂ©ment lâimportance de la biodiversitĂ© qui, Ă travers les multiples services quâelle procure, permet Ă lâhumanitĂ© de bĂ©nĂ©ficier de ressources importantes notamment sur les plans nutritionnel, Ă©conomique, sanitaire, environnemental, Ă©ducatif, esthĂ©tique, rĂ©crĂ©atif, social et culturel. Quant au cadre lĂ©gislatif et rĂ©glementaire, les dispositions qui sâappliquent Ă la biodiversitĂ© au SĂ©nĂ©gal sont reparties principalement entre les divers codes rĂ©gissant la gestion des ressources naturelles Code forestier, Code de la chasse et de la protection de la faune, Code de la pĂȘche maritime, loi portant rĂ©glementation de la pĂȘche dans les eaux continentales, Code de lâenvironnement, Code gĂ©nĂ©ral des CollectivitĂ©s localesâŠ, certaines lois loi dâorientation agro-sylvo-pastorale, loi sur la biosĂ©curitĂ©, loi dâorientation de la filiĂšre des biocarburants, loi sur la bioĂ©thique⊠et les dĂ©crets dâapplication qui les accompagnent. La procĂ©dure de transfert des gazelles Oryx ne souffre dâaucune irrĂ©gularitĂ© et elle est en phase avec la nouvelle politique de lâEtat en matiĂšre de conservation de la biodiversitĂ©. Au SĂ©nĂ©gal, la conservation de la biodiversitĂ© est dĂ©volue au ministĂšre de lâenvironnement et du dĂ©veloppement durable Ă travers ses diffĂ©rentes directions et les points focaux nationaux mis sur pied Ă cet effet Convention sur la diversitĂ© biologique, Protocole de CarthagĂšne sur la biosĂ©curitĂ©, Protocole de Nagoya sur lâaccĂšs et le partage des bĂ©nĂ©fices. Ainsi, câest ce ministĂšre qui dĂ©finit les orientations Ă travers sa lettre de politique sectorielle. Cependant, la Direction des Parcs Nationaux DPN joue un rĂŽle fondamental dans la mesure oĂč elle permet dâassurer la mise en Ćuvre de la politique nationale en matiĂšre de conservation de la faune sauvage, conformĂ©ment aux orientations mondiales dĂ©finies Ă travers les conventions internationales relatives Ă la conservation de la biodiversitĂ©. Par ailleurs, le SĂ©nĂ©gal, dans le cadre de sa politique de gestion durable de la biodiversitĂ© a mis en Ćuvre un ensemble de mesures et dâinstruments visant la conservation durable de la biodiversitĂ© terrestre et aquatique. De ce point de vue, toujours dans le souci de prĂ©server et dĂ©velopper le potentiel de la faune du SĂ©nĂ©gal, les autoritĂ©s Ă©tatiques ont, depuis quelques annĂ©es, entamĂ© le processus de protection de ces espĂšces en voie de disparition, Ă lâinstar de la gazelle oryx, en faisant appel aux initiatives privĂ©es nationales et aux collectivitĂ©s territoriales. Cela sâest fait dans le cadre de partenariats en vue de la conservation Ă travers la crĂ©ation de rĂ©serves de faune sauvage. Ces initiatives privĂ©es ont rĂ©pondu largement aux attentes et ont beaucoup contribuĂ© au processus de repeuplement des espĂšces en voie de disparition telles que la gazelle oryx dont il est question. Ainsi, conventionnellement, il existe principalement deux mĂ©thodes en vue de conserver la biodiversitĂ© il sâagit dâune part de la conservation in situ et dâautre part de la conservation ex situ. Dans la conservation in situ, elle se dĂ©roule, en dehors des aires protĂ©gĂ©es, il existe un ensemble de mĂ©thodes traditionnelles de conservation de la biodiversitĂ© Ă travers les forĂȘts et bois sacres, les cimetiĂšres ou lieux de cultes, les parcs agro forestiers, etc. Quant Ă la conservation ex situ, elle permet de mener plusieurs activitĂ©s de conservation Ă travers les banques de gĂšnes, les plantations conservatoires, les jardins botaniques, les arboreta, les herbiers, les parcs zoologiques et forestiers et les rĂ©serves de faune privĂ©es, etc. Pour ce qui est des espĂšces animales, le totĂ©misme a permis la conservation de certaines espĂšces par des familles ou des clans. Alors, comme la loi permet Ă tout citoyen qui remplit les conditions dâaccueil et de prĂ©servation, de disposer de ces espĂšces, en vue de leur repeuplement, pourquoi vouloir exclure certaines personnes, du seul fait de la fonction quâelles occupent, encore quâaucune incompatibilitĂ© liĂ©e Ă cette fonction nâait Ă©tĂ© relevĂ©e. Alors, oĂč se situe le problĂšme ? Par ailleurs, lâexpression qui revient souvent est celle de propriĂ©tĂ© privĂ©e » alors que ces espĂšces sont dans le patrimoine et appartiennent Ă lâEtat du SĂ©nĂ©gal, Ă titre exclusif. Cela est dâautant plus vrai quâil nây a aucune transaction encore moins une donation. Pour rappel, ces espĂšces qui font lâobjet de protection soit intĂ©grale soit partielle, ne peuvent faire lâobjet de transaction commerciale internationale ou dâabattage. En outre, les procĂ©dĂ©s techniques tels que le transfert ou la capture sont gĂ©rĂ©s par la Direction des Parcs Nationaux, Ă titre exclusif. Alors, dans ces conditions, oĂč se situe lâirrĂ©gularitĂ© ou la fraude, encore faudrait-il le prouver. A notre avis, lâheure nâest pas Ă lâamalgame et certains termes doivent ĂȘtre manipulĂ©s avec attention et dĂ©licatesse. Le seul reproche que lâon peut faire Ă Monsieur Abdou Karim Sall, est celui dâavoir rĂ©guliĂšrement saisi les services compĂ©tents, comme tout citoyen, en vue dâobtenir lâautorisation de transfĂ©rer ces espĂšces, dans son site oĂč les conditions dâaccueil et dâhĂ©bergement sont favorables Ă leur Ă©panouissement et Ă leur reproduction. Donc, il ne faudrait pas ĂȘtre plus royaliste que le roi, en voulant distinguer lĂ oĂč la loi ne distingue pas ! Mamadou DIALLO, Juriste spĂ©cialisĂ© en Droits Humains Doctorant Ă lâUCAD
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Câest essentiellement Ă propos des accidents de la circulation que sâest dĂ©veloppĂ©e la jurisprudence relative Ă la reconnaissance dâun principe gĂ©nĂ©ral de responsabilitĂ© du fait des choses. ==> Dans un premier temps, la Cour de cassation sâest montrĂ©e plutĂŽt hostile Ă lâapplication de lâarticle 1384, al. 1er aux accidents de la circulation, considĂ©rant que la voiture est une chose actionnĂ©e par la main du conducteur, de sorte que le dommage est dĂ», en rĂ©alitĂ©, au seul fait de lâhomme. Elle en dĂ©duit alors que la responsabilitĂ© du conducteur ne peut ĂȘtre recherchĂ©e que le fondement de lâarticle 1382, ce qui suppose, pour la victime, de rapporter la preuve dâune faute Req., 22 mars 1911. ==> Dans un second temps, la Cour de cassation admet lâapplication du principe gĂ©nĂ©ral de responsabilitĂ© du fait des choses aux accidents de la circulation, estimant quâil nây avait pas lieu de distinguer selon que la chose est actionnĂ©e ou non par la main de lâhomme, ou selon quâelle est ou non dangereuse Civ., 21 fĂ©vr. 1927. Lâindemnisation de la victime ne sâen trouvait pas moins subordonnĂ©e Ă la satisfaction des conditions dâapplication Soit de lâarticle 1382 Il appartenait donc Ă la victime dâĂ©tablir lâexistence dâune faute du conducteur, soit, concrĂštement, la violation dâune rĂšgle du Code de la route Soit de lâarticle 1384, al. 1er Pour ĂȘtre indemnisĂ©e la victime devait dĂ©montrer le rĂŽle actif du vĂ©hicule dans la production de son dommage, ce qui supposait de distinguer deux situations Dans lâhypothĂšse oĂč le vĂ©hicule Ă©tait en mouvement et Ă©tait entrĂ© en contact avec le siĂšge du dommage, la victime bĂ©nĂ©ficiait dâune prĂ©somption de rĂŽle actif Dans lâhypothĂšse oĂč le vĂ©hicule Ă©tait inerte au moment de la survenance du dommage, câest alors Ă la victime quâil revenait dâĂ©tablir le rĂŽle actif du vĂ©hicule Il lui fallait, autrement dit, dĂ©montrer, que le vĂ©hicule se trouvait dans une position anormale En tout Ă©tat de cause, quel que soit le fondement sur lequel la victime agissait, le conducteur du vĂ©hicule pouvait sâexonĂ©rer de sa responsabilitĂ© en Ă©tablissant la survenance dâune cause Ă©trangĂšre telle que la faute de la victime, quand bien mĂȘme elle nâĂ©tait ni irrĂ©sistible, ni imprĂ©visible. Dans un arrĂȘt du 19 juin 1981, la Cour de cassation a affirmĂ© en ce sens que celui dont la faute a causĂ© un dommage, mĂȘme si cette faute a constituĂ© une infraction pĂ©nale, est dĂ©chargĂ© en partie de la responsabilitĂ© mise Ă sa charge sâil prouve quâune faute de la victime a concouru Ă la production du dommage ». ==> Annonciation dâune rĂ©forme lĂ©gislative lâarrĂȘt Desmares Afin de cantonner Ă la portion congrue la possibilitĂ© pour le conducteur du vĂ©hicule ayant causĂ© un dommage de sâexonĂ©rer de sa responsabilitĂ©, la Cour de cassation a dĂ©cidĂ©, dans un arrĂȘt Desmares du 21 juillet 1982, que seule la faute de la victime revĂȘtant les caractĂšres de la force majeure pouvait exonĂ©rer lâauteur du dommage de sa responsabilitĂ© Cass. 2e civ., 21 juill. 1982. Ainsi, pour la Cour de cassation, dĂšs lors que la faute de la victime nâa pas totalement rompu le rapport de causalitĂ©, le conducteur nâest pas fondĂ© Ă se prĂ©valoir dâune exonĂ©ration, mĂȘme partielle de sa responsabilitĂ©. La Cour de cassation instaure alors le systĂšme du tout ou rien. De toute Ă©vidence, cette jurisprudence Ă©tait annonciatrice de lâintervention du lĂ©gislateur dont lâintervention a Ă©tĂ© mue par la volontĂ© dâamĂ©liorer le sort des victimes dâaccidents de la circulation. ==> Adoption de la loi du 5 juillet 1985 La loi du 5 juillet 1985, dite loi Badinter du nom du cĂ©lĂšbre Garde des sceaux, a Ă©tĂ© adoptĂ©e dans le dessin, comme indiquĂ© dans son intitulĂ©, de tendre Ă lâamĂ©lioration de la situation des victimes dâaccidents de la circulation et Ă lâaccĂ©lĂ©ration des procĂ©dures dâindemnisation ». Ainsi, le lĂ©gislateur a-t-il fait le choix dâun systĂšme dâindemnisation plus simple, plus souple et automatique Ă la faveur des victimes dâaccident de la circulation. LâidĂ©e sous-jacente Ă©tait quâil fallait dĂ©connecter le droit Ă indemnisation du droit commun de la responsabilitĂ©, lequel demeurait trĂšs marquĂ©, malgrĂ© les Ă©volutions jurisprudentielles, par le fondement de la faute. Ă la vĂ©ritĂ©, lâĂ©conomie de la loi du 5 juillet 1985 est le rĂ©sultat dâun compromis entre Dâune part, la poursuite dâun objectif dâindemnisation des victimes, ce qui sâest traduit par deux choses Un assouplissement des conditions de mise en Ćuvre de la responsabilitĂ© Un durcissement des conditions dâexonĂ©ration de la responsabilitĂ© Dâautre part, le maintien du rĂŽle de la faute de la victime, laquelle faute est susceptible de rĂ©duire, en certaines circonstances, son droit Ă indemnisation. ==> ExclusivitĂ© de la loi du 5 juillet 1985 ImmĂ©diatement aprĂšs lâadoption de la loi du 5 juillet 1985, une question sâest posĂ©e au sujet de son articulation avec lâarticle 1384, al. 1er du Code civil. La loi Badinter nâa, en effet, pas Ă©tĂ© accompagnĂ©e par une abrogation de lâarticle 1384, al. 1er du Code civil, de sorte que cette disposition demeurait toujours en vigueur. Aussi, certains auteurs se sont demandĂ© si un cumul entre le principe gĂ©nĂ©ral de responsabilitĂ© du fait des choses et le rĂ©gime spĂ©cial instaurĂ© par le nouveau texte Ă©tait envisageable. Les victimes dâaccident de la circulation pouvaient-elles agir en responsabilitĂ© sur les deux fondements textuels ? Autrement dit, le rĂ©gime spĂ©cial instituĂ© par la loi du 5 juillet 1985 Ă©tait-il exclusif de tout autre rĂ©gime de responsabilitĂ© et notamment du rĂ©gime de responsabilitĂ© du fait des choses ou pouvait-il se cumuler avec lui ? Rapidement saisie de la question, la Cour de cassation a affirmĂ©, sans ambiguĂŻtĂ©, par deux arrĂȘts, que le conducteur dâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur, victime dâun accident de la circulation, ne saurait invoquer la loi du 5 juillet 1985 lorsque seul son vĂ©hicule est impliquĂ© dans lâaccident » Cass. 2e civ., 19 nov. 1986. Un an plus tard, la Cour de cassation prĂ©cise que lâindemnisation dâune victime dâun accident de la circulation dans lequel est impliquĂ© un vĂ©hicule terrestre Ă moteur ne peut ĂȘtre fondĂ©e que sur les dispositions de la loi n° 85-677 du 5 juillet 1985 Ă lâexclusion de celles des articles 1382 et suivants du Code civil » Cass. 2e civ., 4 mai 1987. Bien que le systĂšme instaurĂ© par loi du 5 juillet 1985 tende Ă amĂ©liorer le sort des victimes dâaccidents de la circulation, elle ne dispense cependant pas ces derniĂšres de remplir un certain nombre de conditions en plus du prĂ©judice dont elles devront, avant toute chose, conformĂ©ment au droit commun, Ă©tablir le caractĂšre rĂ©parable. Aussi, lâĂ©tude du rĂ©gime de la responsabilitĂ© du fait des accidents de la circulation suppose-elle dâexaminer, dans un premier temps, les conditions dâindemnisation qui doivent ĂȘtre satisfaites par les victimes I, aprĂšs quoi il conviendra de sâintĂ©resser aux causes susceptibles de bĂ©nĂ©ficier aux personnes dĂ©signĂ©es comme responsables II. I Les conditions dâindemnisation Aux termes de lâarticle 1er de la loi du 5 juillet 1985 les dispositions du prĂ©sent chapitre sâappliquent, mĂȘme lorsquâelles sont transportĂ©es en vertu dâun contrat, aux victimes dâun accident de la circulation dans lequel est impliquĂ© un vĂ©hicule terrestre Ă moteur ainsi que ses remorques ou semi-remorques, Ă lâexception des chemins de fer et des tramways circulant sur des voies qui leur sont propres. » Aussi, lâapplication de ce texte suppose-elle la satisfaction de cinq conditions cumulatives Un vĂ©hicule terrestre Ă moteur VTM Un accident Un accident de la circulation Lâimplication du vĂ©hicule terrestre Ă moteur dans lâaccident Lâimputation du dommage Ă lâaccident A Un vĂ©hicule terrestre Ă moteur Lâarticle L. 110-1 du Code de la route dĂ©finit le vĂ©hicule terrestre Ă moteur comme le vĂ©hicule pourvu dâun moteur de propulsion, y compris les trolleybus, et circulant sur route par ses moyens propres, Ă lâexception des vĂ©hicules qui se dĂ©placent sur des rails ». Plusieurs enseignements peuvent ĂȘtre tirĂ©s de cette dĂ©finition Principe Tout vĂ©hicule qui circule sur le sol et qui est mĂ» par une force motrice quelconque entre dans le champ dâapplication de la loi du 5 juillet 1985. Ainsi, le vĂ©hicule doit-il rĂ©pondre Ă deux critĂšres cumulatifs Circuler par voie terrestre Ătre pourvu dâun moteur Ă propulsion La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© que peu importe que le moteur du vĂ©hicule fonctionne ou non» 2e civ., 21 juill. 1986 Ce qui compte, câest que le vĂ©hicule soit muni dâun moteur, mĂȘme de faible puissance Les catĂ©gories de vĂ©hicules concernĂ©es Les automobiles Les camions Les autobus Les motocyclettes Les cyclomoteurs Les engins agricoles Les vĂ©hicules de chantier Les remorques et semi-remorques Les trolleybus Les catĂ©gories de vĂ©hicules exclues Les chemins de fer La Cour de cassation prĂ©sume irrĂ©fragablement que les chemins de fer circulent sur des voies qui leur sont propres 2e civ., 17 mars 1986. Les tramways Principe La loi du 5 juillet 1985 nâest pas applicable aux tramways, lesquels sont prĂ©sumĂ©s circuler sur une voie qui leur est propre Dans un arrĂȘt du 18 octobre 1995, la Cour de cassation a prĂ©cisĂ© que lâapplication de la loi du 5 juillet 1985 est exclue, lorsque le tramway circule sur une voie ferrĂ©e implantĂ©e sur la chaussĂ©e, dans un couloir de circulation qui lui est rĂ©servĂ© et dĂ©limitĂ© dâun cĂŽtĂ© par le trottoir et de lâautre par une ligne blanche continue» 2e civ., 18 oct. 1995. Exception La Cour de cassation estime quâun tramway qui traverse un carrefour ouvert aux autres usagers de la route ne circule pas sur une voie qui lui est propre» 2e civ., 16 juin 2011 Autrement dit, dĂšs lors que le tramway croise une voie de circulation ouverte aux vĂ©hicules terrestre Ă moteur, la loi du 5 juillet 1985 redevient applicable. Les jouets Dans un premier temps, la Cour de cassation a estimĂ© que les vĂ©hicules miniatures destinĂ©s Ă lâusage des enfants Ă©taient exclus du champ dâapplication de la loi du 5 juillet 1985, car non soumis Ă lâassurance automobile obligatoire» 2e civ., 4 mars 1998. Dans un second temps, la Cour de cassation a nĂ©anmoins adoptĂ© la position radicalement inverse en considĂ©rant que la loi du 5 juillet 1985 Ă©tait applicable dĂšs lors que, au moment de lâaccident, le vĂ©hicule se dĂ©plaçait sur route au moyen dâun moteur Ă propulsion, avec facultĂ© dâaccĂ©lĂ©ration» de sorte quâil ne pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un simple jouet » 2e civ., 22 oct. 2015. B Un accident ==> La notion dâaccident Lâaccident doit ĂȘtre compris comme tout Ă©vĂ©nement fortuit ou imprĂ©vu. Aussi, cela suppose-t-il lâexistence dâun alĂ©a quant Ă la rĂ©alisation du fait dommageable. A contrario, cela signifie que lorsque lâaccident est le rĂ©sultat dâune faute intentionnelle, la loi du 5 juillet 1985 nâest pas applicable. ==> La notion de faute intentionnelle Que faut-il entendre par faute intentionnelle ? Deux conceptions sont envisageables Dans une conception stricte, la faute intentionnelle sâentend comme la volontĂ© de causer lâaccident et de produire le dommage Dans une conception large, la faute intentionnelle suppose seulement la volontĂ© de causer lâaccident. Ă lâexamen, il apparaĂźt que la jurisprudence est plutĂŽt encline Ă retenir une conception large de la faute intentionnelle, de sorte quâelle Ă©cartera lâapplication de la loi du 5 juillet 1985, dĂšs lors quâest Ă©tablie la seule volontĂ© de causer lâaccident V. en ce sens Cass. 2e civ., 22 janv. 2004 ; Cass. 2e civ., 14 avr. 2005 C Un accident de la circulation ==> Notion de circulation La loi du 5 juillet 1985 nâest applicable quâaux accidents de la circulation. La notion de circulation est entendue largement par la jurisprudence, en ce sens quâelle nâexige pas que le vĂ©hicule, instrument du dommage, soit en mouvement. Peu importe que le vĂ©hicule soit En position de stationnement 2e civ., 22 nov. 1995 La Cour de cassation estime que le stationnement dâune automobile sur la voie publique est un fait de circulation au sens de lâarticle 1er de la loi du 5 juillet 1985» Dans un lieu privĂ© 2e civ., 18 mars 2004 Peu importe quâil sâagisse dâun lieu privĂ© ouvert ou non au public. Sur une voie non dĂ©diĂ©e Ă la circulation 2e civ., 14 juin 2012 Exemples VĂ©hicule garĂ© sur une piste de ski CA Grenoble, 9 fĂ©vr. 1987 Engin agricole Ă lâarrĂȘt dans un champ 2e civ., 10 mai 1991 ==> CritĂšre de la circulation Le critĂšre auquel la jurisprudence se rĂ©fĂ©rer pour dĂ©terminer si lâaccident est susceptible dâĂȘtre rattachĂ© Ă la circulation du vĂ©hicule est un critĂšre fonctionnel. Autrement dit, pour que la loi du 5 juillet 1985 ait vocation Ă sâappliquer, le vĂ©hicule doit, ĂȘtre dans sa fonction de dĂ©placement. DĂšs lors que le dommage est Ă©tranger Ă la fonction de dĂ©placement du vĂ©hicule, lâapplication de la loi est exclue. Lâapplication du rĂ©gime spĂ©cial des accidents de la circulation est ainsi exclue lorsque le vĂ©hicule est utilisĂ© comme dâun outil engin de chantier ou agricole comme un instrument de travail camion-restaurant, baraque Ă pizza, bibliobus. Dans un arrĂȘt du 13 janvier la Cour de cassation subordonne lâexclusion de lâapplication de la loi du 5 juillet 1985 au respect de deux conditions Cass. 2e civ. 13 janv. 1988 le vĂ©hicule soit immobilisĂ© seul lâusage Ă©tranger Ă la fonction de dĂ©placement doit ĂȘtre Ă lâorigine du dommage La Cour de cassation a nĂ©anmoins prĂ©cisĂ© dans un arrĂȘt du 21 novembre 2013 concernant un engin de chantier que lâarticle L. 211-1 du Code des assurances ne limitait pas son champ dâapplication aux seuls vĂ©hicules en mouvement », et quâil se dĂ©duit de lâarticle R. 211-5 du mĂȘme code, que les accidents causĂ©s par les accessoires ou la chute dâobjets sont, depuis lâintervention du dĂ©cret de 1986, garantis mĂȘme si le vĂ©hicule ne circule pas et si lâaccident ne constitue pas un accident de la circulation au sens de la loi du 5 juillet 1985 » Cass. 2e civ., 21 nov. 2013 Quid de lâapplication de la loi Badinter lorsque lâaccident survient dans le cadre dâune opĂ©ration de chargement ou de dĂ©chargement ? Peut-on estimer que, dans pareille situation, lâusage du vĂ©hicule est Ă©tranger Ă sa fonction de dĂ©placement ? Telle est la question quâa eue Ă trancher la Cour de cassation dans un arrĂȘt du 25 janvier 2001. ==> Faits Alors quâun autobus est Ă lâarrĂȘt sur un emplacement spĂ©cialement amĂ©nagĂ© Ă cet effet, une passagĂšre, qui souhaitait se dĂ©placer Ă lâintĂ©rieur du bus, chute et se blesse. ==> ProcĂ©dure Dans un arrĂȘt du 3 septembre 1997, la Cour dâappel de Rennes refuse dâappliquer la loi du 5 juillet 1985, estimant que lâautobus Ă©tait, au moment de lâaccident, arrĂȘtĂ©, non pour un arrĂȘt momentanĂ©, mais pour une station dâune certaine durĂ©e, sur un emplacement spĂ©cialement amĂ©nagĂ© au parking Rennes-RĂ©publique, assimilable Ă un terminus et quâil Ă©tait dĂ©pourvu de chauffeur ; quâil ne sâagit donc pas dâun accident de la circulation » ==> Solution La Cour de cassation casse et annule la dĂ©cision de la Cour dâappel en affirmant que Lâautobus mĂȘme en arrĂȘt prolongĂ© sur la ligne quâil desservait Ă©tait en circulation. Ainsi, la chute dâune passagĂšre Ă lâintĂ©rieur de ce vĂ©hicule constituait un accident de la circulation dans lequel le vĂ©hicule Ă©tait impliquĂ© ». ==> Analyse Ainsi, ressort-il de cette dĂ©cision que la Cour de cassation retient une conception relativement large de la notion dĂ©placement. Au total, peu importe que le vĂ©hicule ne se dĂ©place pas au moment de lâaccident. Pour que la loi du 5 juillet 1985 sâapplique, il suffit quâexiste un lien entre lâaccident et la fonction de dĂ©placement du vĂ©hicule. La Cour de cassation a estimĂ© en ce sens que la loi Badinter avait vocation Ă sâappliquer sâagissant dâun dommage causĂ© par la projection dâun tendeur et dâune plaque de contreplaquĂ© arrimĂ©e au toit dâun vĂ©hicule pourtant rĂ©guliĂšrement stationnĂ© Cass. 2e civ., 20 oct. 2005. La haute juridiction a estimĂ© que dans la mesure oĂč les blessures avaient Ă©tĂ© provoquĂ©es par la projection dâun objet transportĂ© et dâun tendeur Ă©lastique, accessoire nĂ©cessaire au transport autorisĂ© sur le toit dâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur, fĂ»t-il en stationnement sur la voie publique, moteur arrĂȘtĂ©, ce dont il rĂ©sultait que M. X⊠avait Ă©tĂ© victime dâun accident de la circulation et que la garantie de lâassureur du vĂ©hicule Ă©tait due ». D Lâimplication du vĂ©hicule terrestre Ă moteur dans lâaccident Si la loi du 5 juillet 1985 devait ĂȘtre rĂ©sumĂ©e en un seul mot, câest sans aucun doute celui dâimplication quâil conviendrait de choisir. La notion dâimplication est lâĂ©lĂ©ment central du systĂšme dâindemnisation mis en place par la loi Badinter Ă la faveur des victimes dâaccidents de la circulation. Sont dĂ©biteurs de lâobligation dâindemnisation les conducteurs ou gardiens dâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur impliquĂ© dans un accident de la circulation. La question qui immĂ©diatement se pose est alors de savoir ce que lâon doit entendre par implication. ==> Notion dâimplication Dans un arrĂȘt du 18 mai 2000, la Cour de cassation considĂšre quâil y a implication dĂšs lors quâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur que est intervenu, Ă quelque titre que ce soit, dans la survenance de lâaccident » Cass. 2e civ. 18 mai 2000. Deux enseignements peuvent immĂ©diatement ĂȘtre retirĂ©s de cette dĂ©finition Lâexigence dâimputation rapport entre le VTM et le dommage Lâarticle 1er de la loi du 5 juillet 1985 nâexige pas que le VTM soit impliquĂ© dans le dommage. Le VTM doit, en effet, ĂȘtre seulement impliquĂ© dans lâaccident Il ne sâagit donc pas de savoir si le VTM A a causĂ© un dommage Ă la victime B, mais uniquement de constater que Le VTM A est impliquĂ© dans un accident de la circulation La victime B souffre dâun dommage rĂ©sultant de lâaccident de la circulation dans lequel est impliquĂ© le VTM A Ainsi, lâaccident fait-il Ă©cran entre le VTM et le dommage, ce qui signifie quâil appartiendra Ă la victime dâĂ©tablir que le dommage peut ĂȘtre rattachĂ© Ă lâaccident. Lâexigence dâun rapport dâĂ©ventualitĂ© entre le VTM et lâaccident de la circulation Lâexamen de la jurisprudence rĂ©vĂšle que la notion dâimplication est plus large que la notion de causalitĂ©, en ce sens que la loi nâexige pas lâĂ©tablissement dâun rapport causal entre le VTM et lâaccident pour que la condition dâimplication soit remplie. Deux thĂ©ories se sont opposĂ©es quant Ă lâintensitĂ© du rattachement que suppose la notion dâimplication Rapport de nĂ©cessitĂ© il faut que le vĂ©hicule ait Ă©tĂ© nĂ©cessaire Ă la production de lâaccident. Lâexigence dâimplication se rapprocherait alors de la thĂ©orie de lâĂ©quivalent des conditions. Selon cette thĂ©orie, tous les faits qui ont concouru Ă la production du dommage doivent ĂȘtre retenus, de maniĂšre Ă©quivalente, comme les causes juridiques dudit dommage, sans quâil y ait lieu de les distinguer, ni de les hiĂ©rarchiser. Rapport dâĂ©ventualitĂ© il suffit que le vĂ©hicule ait pu jouer un rĂŽle dans la survenance de lâaccident. Lâexigence dâimplication se rapprocherait alors dâune causalitĂ© hypothĂ©tique. En dâautres termes, cela reviendrait Ă admettre que lâon puisse rechercher la responsabilitĂ© de lâauteur dâun dommage, sans que soit Ă©tabli le rapport causal entre le VTM et lâaccident. ==> LâapprĂ©ciation de la notion dâimplication par la jurisprudence Lâexamen de la jurisprudence rĂ©vĂšle que la notion dâimplication est apprĂ©ciĂ©e diffĂ©remment selon quâil a eu implication du VTM par contact matĂ©riel ou non dans lâaccident. Deux situations doivent ĂȘtre distinguĂ©es En prĂ©sence dâune implication du VTM dans lâaccident par contact matĂ©riel PremiĂšre Ă©tape critĂšre du rĂŽle perturbateur Dans trois arrĂȘts du 21 juillet 1986 la Cour de cassation a dâabord estimĂ© que dĂšs lors quâil y a eu contact et que le VTM a jouĂ© un rĂŽle perturbateur il est impliquĂ© dans lâaccident, peu importe quâil ait Ă©tĂ© en mouvement, Ă lâarrĂȘt, ou en stationnement. Les faits Un piĂ©ton est contraint de traverser en dehors du passage protĂ©gĂ© en raison de la prĂ©sence dâun autobus qui Ă©tait en stationnement sur ledit passage quâil obstruait totalement. Il est heurtĂ© par un cyclomoteur. Une action est engagĂ©e contre a compagnie dâautobus sur le fondement de la loi du 5 juillet 1985. Saisie dâun pourvoi, la Cour de cassation estime que le vĂ©hicule de la dans les conditions oĂč il stationnait, avait perturbĂ© la circulation de Mme De Bono et sâĂ©tait ainsi trouvĂ© Ă©galement impliquĂ© dans lâaccident» 2e civ., 21 juill. 1986. Le critĂšre du rĂŽle perturbateur a fait lâobjet de nombreuses critiques, certains auteurs reprochant Ă la Cour de cassation dâavoir restreint le champ dâapplication de la loi du 5 juillet 1985. La solution retenue par la Cour de cassation revenait, en effet, Ă envisager quâun VTM puisse ne pas ĂȘtre impliquĂ© dans lâaccident dĂšs lors quâil nâavait pas jouĂ© de rĂŽle perturbateur, alors mĂȘme quâun contact matĂ©riel Ă©tait Ă©tabli. DeuxiĂšme Ă©tape le critĂšre du contact matĂ©riel Dans un arrĂȘt du 23 mars 1994 la Cour de cassation abandonne le critĂšre du rĂŽle perturbateur Ă la faveur du critĂšre du contact matĂ©riel Les faits Un cyclomoteur a heurtĂ© Ă lâarriĂšre la camionnette arrĂȘtĂ©e momentanĂ©ment pour une livraison, Ă cheval sur la chaussĂ©e et lâaccotement. BlessĂ©e, la victime engage la responsabilitĂ© du conducteur de la camionnette sur le fondement de la loi du 5 juillet 1985. La haute juridiction affirme en ce sens que le fait quâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur soit en stationnement sans perturber la circulation nâexclut pas son implication dans un accident, au sens de lâarticle 1er de la loi du 5 juillet 1985» 2e civ., 23 mars 1994. Il rĂ©sulte de cet arrĂȘt que le seul contact matĂ©riel suffit Ă Ă©tablir lâimplication du VTM dans lâaccident. TroisiĂšme Ă©tape lâinstauration dâune prĂ©somption irrĂ©fragable Dans un arrĂȘt du 25 janvier 1995, la Cour de cassation instaure une prĂ©somption irrĂ©fragable dâimplication du VTM dans lâaccident dĂšs lors quâil y a eu contact matĂ©riel Les faits Un mineur qui circulait Ă bicyclette sur lâaccotement bitumĂ© dâune route Ă grande circulation, a heurtĂ© la ridelle arriĂšre gauche dâun camion tombĂ© en panne Il est mortellement blessĂ©. ProcĂ©dure Par un arrĂȘt du 15 mai 1992, la Cour dâappel de Colmar dĂ©boute les ayants droit de la victime de leur demande Les juges du fond estiment que dans la mesure oĂč le camion Ă©tait rĂ©guliĂšrement stationnĂ©, il nâa pas pu entraĂźner de perturbation dans la circulation du cycliste, de sorte quâil nâĂ©tait pas impliquĂ© dan lâaccident. La Cour de cassation casse et annule lâarrĂȘt de la Cour dâappel. Pour justifier sa solution, elle affirme quâest nĂ©cessairement impliquĂ© dans lâaccident, au sens de ce texte, tout vĂ©hicule terrestre Ă moteur qui a Ă©tĂ© heurtĂ©, quâil soit Ă lâarrĂȘt ou en mouvement». De toute Ă©vidence, lâĂ©volution jurisprudentielle de lâapprĂ©ciation de la notion dâimplication constitue une rupture avec la causalitĂ© telle quâelle est comprise dans le cadre de la responsabilitĂ© du fait des choses. Lorsque la responsabilitĂ© de lâauteur dâun dommage est recherchĂ©e sur le fondement de lâarticle 1242, al. 1er, cela suppose pour la victime dâĂ©tablir le rĂŽle actif de la chose dans la production du dommage. Lorsquâil y a eu contact entre la chose et le siĂšge du dommage, deux situations doivent ĂȘtre distinguĂ©es Si contact + chose en mouvement alors prĂ©somption de rĂŽle actif Si contact + chose inerte alors rĂŽle actif si anormalitĂ© Ă©tablie En matiĂšre de responsabilitĂ© du fait des choses, lorsquâil y a eu contact, le gardien est susceptible de sâexonĂ©rer de sa responsabilitĂ© en dĂ©montrant que la chose nâa pas jouĂ© un rĂŽle actif dans la production du dommage. Sous lâempire de la loi du 5 juillet 1985, cette possibilitĂ© nâest pas offerte au conducteur ou gardien du vĂ©hicule est nĂ©cessairement impliquĂ© dans lâaccident, au sens de ce texte, tout vĂ©hicule terrestre Ă moteur qui a Ă©tĂ© heurtĂ©, quâil soit Ă lâarrĂȘt ou en mouvement ». Deux consĂ©quences peuvent ĂȘtre tirĂ©es de cette rĂšgle posĂ©e par la Cour de cassation DĂšs lors quâil y a eu contact, le vĂ©hicule est impliquĂ© dans lâaccident, peu importe quâil ait Ă©tĂ© en mouvement, Ă lâarrĂȘt ou en stationnement Tout contact signifie donc implication. Le conducteur ou gardien du vĂ©hicule ne peut pas combattre la prĂ©somption dâimplication en rapportant la preuve contraire. Dans lâarrĂȘt du 25 janvier 1995, la Cour de cassation emploie lâadverbe nĂ©cessairement », ce qui signifie quâil sâagit lĂ dâune prĂ©somption irrĂ©fragable. ==> En prĂ©sence dâune implication du VTM dans lâaccident sans contact matĂ©riel Il ressort de la jurisprudence que lâimplication nâexige pas nĂ©cessairement lâĂ©tablissement dâun contact au moment de lâaccident, peu importe que le vĂ©hicule ait Ă©tĂ© ou non en mouvement. La Cour de cassation considĂšre en ce sens quâil y a implication dĂšs lors quâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur est intervenu, Ă quelque titre que ce soit, dans la survenance de lâaccident » Cass. 2e civ. 18 mai 2000. DĂšs lors, lâabsence de contact ne postule pas lâabsence dâimplication. Il suffit que le vĂ©hicule soit intervenu Ă quelque titre que ce soit » pour ĂȘtre impliquĂ© dans lâaccident. La question qui immĂ©diatement se pose est alors de savoir si, pour Ă©tablir lâimplication du VTM, il appartiendra Ă la victime de dĂ©montrer le rĂŽle perturbateur de ce dernier oĂč si cette circonstance est indiffĂ©rente. PremiĂšre Ă©tape lâexigence du rĂŽle perturbateur Comme dans lâhypothĂšse oĂč il y a eu contact, la jurisprudence a dâabord exigĂ© de la victime quâelle dĂ©montre que le VTM a pu constituer une gĂȘne susceptible dâavoir jouĂ© en rĂŽle dans la survenance de lâaccident. Ainsi, la Cour de cassation a-t-elle estimĂ© quâil y avait implication lorsque le conducteur du vĂ©hicule accidentĂ© a pu ĂȘtre Ă©bloui par les phares du vĂ©hicule lui faisant face crim., 21 juin 1988. lorsquâun vĂ©hicule en stationnement constitue un obstacle Ă la circulation ou Ă la visibilitĂ© 2e civ., 21 juill. 1986. Lorsquâun vĂ©hicule est poursuivi par un autre vĂ©hicule qui lui fait des appels de phares de façon pressante 2e civ. 18 mai 2000 Dans tous ces cas de figure, la haute juridiction a considĂ©rĂ© que le vĂ©hicule impliquĂ© avait jouĂ© un rĂŽle perturbateur, de sorte quâil nâĂ©tait pas Ă©tranger Ă la survenance de lâaccident. Ă la vĂ©ritĂ©, lâexigence du rĂŽle perturbateur quant Ă lâĂ©tablissement du VTM dans lâaccident rappelle trĂšs Ă©trangement la condition de rĂŽle actif exigĂ©e en matiĂšre de responsabilitĂ© du fait des choses. Seconde Ă©tape abandon du critĂšre du rĂŽle perturbateur Dans un arrĂȘt du 4 juillet 2007, la Cour de cassation semble avoir abandonnĂ© lâexigence du rĂŽle perturbateur quant Ă Ă©tablir lâimplication du VTM dans lâaccident 2e civ., 4 juill. 2007. ==> Faits Un vĂ©hicule de police a engagĂ© derriĂšre un vĂ©hicule volĂ© une poursuite au cours de laquelle il a heurtĂ© le muret dâune autoroute et sâest retournĂ© Un gardien de la paix est tuĂ© ==> ProcĂ©dure Par un arrĂȘt du 9 mars 2006 la cour dâappel de Lyon retient la responsabilitĂ© du conducteur du vĂ©hicule poursuivi au motif quâil Ă©tait impliquĂ© dans lâaccident. ==> Moyen Lâauteur du pourvoi reproche notamment Ă lâarrĂȘt rendu par les juges du fond dâavoir fait droit Ă la demande de la victime alors que lâimplication dâun vĂ©hicule dans un accident de la circulation suppose quâil ait objectivement eu une influence sur le comportement de la victime ou du conducteur dâun autre vĂ©hicule, quâil lâait heurtĂ©, gĂȘnĂ© ou surpris». ==> Solution La Cour de cassation de cassation rejette le pourvoi formĂ© par le dĂ©fendeur considĂ©rant que est impliquĂ© au sens de lâarticle 1er de la loi du 5 juillet 1985, tout vĂ©hicule qui est intervenu Ă un titre quelconque dans la survenance de lâaccident ». Manifestement, il apparaĂźt que la formule utilisĂ©e ici par la Cour de cassation rappelle Ă©trangement la motivation adoptĂ©e dans les arrĂȘts prĂ©cĂ©dents. Pour mĂ©moire, dans lâarrĂȘt du 18 mai 2000, elle considĂšre quâil y a implication dĂšs lors quâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur est intervenu, Ă quelque titre que ce soit, dans la survenance de lâaccident » Cass. 2e civ. 18 mai 2000. Bien que les deux solutions retenues dans les deux arrĂȘts semblent similaires, celle adoptĂ©e dans le prĂ©sent arrĂȘt se dĂ©marque de la jurisprudence antĂ©rieure dans la mesure oĂč le vĂ©hicule impliquĂ© dans lâaccident nâavait jouĂ©, en lâespĂšce, aucun rĂŽle perturbateur. Et pour cause, il ne poursuivait aucunement la victime au moment de la survenance du dommage il Ă©tait tout au contraire poursuivi par cette derniĂšre. Aussi, plusieurs enseignements peuvent ĂȘtre tirĂ©s de cette dĂ©cision Lâabandon du critĂšre du rĂŽle perturbateur En abandonnant le critĂšre du rĂŽle perturbateur, la Cour de cassation nâexige plus que le vĂ©hicule ait jouĂ© un rĂŽle actif dans la survenance de lâaccident. Il en rĂ©sulte que, mĂȘme en lâabsence de contact, le non-Ă©tablissement du rĂŽle perturbateur du vĂ©hicule ne fait pas obstacle Ă son implication dans lâaccident. Lâabandon de lâexigence dâune causalitĂ© certaine Avec cette dĂ©cision, la Cour de cassation achĂšve la rupture dĂ©jĂ consommĂ©e avec lâexigence de causalitĂ©, en ce sens quâil nâest plus nĂ©cessaire que soit Ă©tabli un rapport causal entre le VTM et lâaccident. Il suffit que le VTM ait pu jouer un rĂŽle dans la survenance de lâaccident pour que la condition tenant Ă lâimplication soit remplie Autrement dit, pour savoir si le VTM est impliquĂ©, cela suppose simplement de se demander si, sans la prĂ©sence du vĂ©hicule, lâaccident serait ou non survenu sans pour autant que ce vĂ©hicule ait eu un rĂŽle perturbateur. Ainsi, dans lâarrĂȘt en lâespĂšce, le raisonnement tenu par la Cour de cassation est le suivant si les voleurs nâavaient ne sâĂ©taient pas enfuis, les policiers ne lâauraient pas poursuivi DĂšs lors, lâaccident ne serait pas survenu Le VTM des voleurs est donc bien intervenu Ă un titre quelconque dans la survenance de lâaccident De toute Ă©vidence, il nâest pas certain, en lâespĂšce, que lâexistence du vĂ©hicule poursuivi ait et la moindre incidence sur la rĂ©alisation de lâaccident. Pour autant, la haute juridiction estime quâil a pu jouer un rĂŽle, ce qui suffit Ă Ă©tablir son implication. La Cour de cassation raisonne ici en termes de causalitĂ© hypothĂ©tique, ce qui constitue une vĂ©ritable rupture avec le droit commun de la responsabilitĂ©. La deuxiĂšme chambre civile a nĂ©anmoins prĂ©cisĂ© dans un arrĂȘt du 13 dĂ©cembre 2012 que la seule prĂ©sence dâun vĂ©hicule sur les lieux dâun accident de la circulation ne suffit pas Ă caractĂ©riser son implication au sens» de la loi du 5 juillet 1985 2e civ., 13 dĂ©c. 2012. Il Ă©choit donc Ă la victime dâĂ©tablir que le VTM a pu jouer un rĂŽle, mĂȘme hypothĂ©tique, dans la rĂ©alisation du fait dommageable. E Lâimputation du dommage Ă lâaccident Lâimplication dâun VTM dans lâaccident ne suffit pas Ă engager la responsabilitĂ© de son conducteur ou de son gardien sur le fondement de la loi du 5 juillet 1985 encore faut-il que le dommage puisse ĂȘtre rattachĂ© Ă lâaccident. Cela signifie, autrement dit, que le conducteur ou le gardien du VTM impliquĂ© nâest tenu dâindemniser la victime que pour les dommages que cette derniĂšre est en mesure dâimputer Ă lâaccident. Cette condition se dĂ©duit de lâarticle 1er de la loi Badinter qui vise les victimes dâun accident de la circulation ». Le dommage causĂ© par un Ă©vĂ©nement autre que lâaccident dans lequel est impliquĂ© le VTM nâest donc pas indemnisable sur le fondement de la loi du 5 juillet 1985. De prime abord, si cette affirmation peut paraĂźtre relever du truisme, la rĂšgle dont elle et porteuse nâen est pas moins source de quelques difficultĂ©s Tout dâabord, rien exclut que le prĂ©judice dont se plaint la victime soit imputable Ă un autre fait dommageable. Or si tel est le cas, il ne saurait ĂȘtre rĂ©parĂ© sur le fondement de la loi du 5 juillet 1985. Ensuite, quid dans lâhypothĂšse oĂč le dommage subi par la victime ne se rĂ©vĂšle que postĂ©rieurement Ă lâaccident ? Plus le prĂ©judice se rĂ©vĂ©lera tard, plus la question de son imputation Ă lâaccident se posera. Or la loi du 5 juillet 1985 exige un lien de causalitĂ© certain en la matiĂšre et non seulement hypothĂ©tique Au regard de ces deux hypothĂšses, la condition dâimputabilitĂ© du dommage Ă lâaccident prend alors tout son sens. Cela conduit, en effet, Ă rĂ©introduire lâexigence dâun rapport causal quant Ă lâapprĂ©ciation de lâindemnisation de la victime. Tandis que lâimplication a remplacĂ© la causalitĂ© quant au rapport entre le VTM et lâaccident, lâexigence dâun lien de causalitĂ© reprend tous ses droits quant Ă lâapprĂ©ciation du rapport entre le dommage et lâaccident. Est-ce Ă dire que lâon revient au point de dĂ©part en ce sens que la loi du 5 juillet 1985 ne parviendrait pas, in fine, Ă remplir son objectif premier, soit lâamĂ©lioration de lâindemnisation des victimes dâaccidents de la circulation ? Dans la mesure oĂč la notion dâimplication est une notion centrale dans le dispositif mis en place par le lĂ©gislateur en 1985, on est lĂ©gitimement en droit de sâinterroger. Aussi, afin de ne pas priver la loi Badinter de son efficacitĂ©, la Cour de cassation est venue en aide aux victimes en instituant une prĂ©somption dâimputation du dommage Ă lâaccident. ==> La reconnaissance dâune prĂ©somption dâimputation du dommage Ă lâaccident Dans un arrĂȘt du 16 octobre 1991, la Cour de cassation a affirmĂ© que le conducteur dâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur impliquĂ© dans un accident de la circulation ne peut se dĂ©gager de son obligation dâindemnisation que sâil Ă©tablit que cet accident est sans relation avec le dommage » Cass. 2e civ. 16 oct. 1991. ==> Faits La passagĂšre dâun VTM est mortellement blessĂ©e Ă la suite dâune collision Ses ayants droit engagent la responsabilitĂ© du conducteur du VTM impliquĂ© ==> ProcĂ©dure Par un arrĂȘt du 16 mai 1989, la Cour dâappel de Rennes dĂ©boute les requĂ©rant de leur demande estimant que le dĂ©cĂšs Ă©tait directement en relation avec lâinhalation dâun produit stupĂ©fiant antĂ©rieurement Ă lâaccident », de sorte que le prĂ©judice de la victime Ă©tait sans lien avec ledit accident. ==> Solution La Cour de cassation censure les juges du fond, estimant quâil nâĂ©tait pas exclu que lâĂ©motion provoquĂ©e par la collision eĂ»t jouĂ© un rĂŽle dans le processus mortel ». Autrement dit, pour la Cour de cassation, il appartenait au conducteur du vĂ©hicule impliquĂ© dâĂ©tablir que le dĂ©cĂšs de la victime nâĂ©tait pas imputable Ă lâaccident, ce quâil nâavait pas dĂ©montrĂ© en lâespĂšce. Ainsi, la Cour de cassation institue-t-elle, dans cette dĂ©cision, une prĂ©somption dâimputation du dommage Ă lâaccident que le conducteur du vĂ©hicule impliquĂ© pourra combattre en rapportant la preuve contraire. Dans un arrĂȘt du 19 fĂ©vrier 1997 la deuxiĂšme chambre civile a maintenu cette solution en reprenant mot pour mot la formule quâelle avait employĂ©e dans son arrĂȘt du 16 octobre 1991 le conducteur dâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur impliquĂ© dans un accident de la circulation ne peut se dĂ©gager de son obligation dâindemnisation que sâil Ă©tablit que cet accident est sans relation avec le dommage » Cass. 2e civ. 19 fĂ©vr. 1997 Il sâagissait en lâespĂšce du conducteur dâun VTM blessĂ© Ă la jambe lors dâune collision qui quelque temps aprĂšs dĂ©cĂšde dâune crise cardiaque. ==> Le domaine de la prĂ©somption dâimputation du dommage Ă lâaccident Lâexamen de la jurisprudence rĂ©vĂšle que la prĂ©somption dâimputation du dommage Ă lâaccident ne jouera que dans deux hypothĂšses PremiĂšre hypothĂšse Le prĂ©judice subi par la victime survient dans un temps voisin de lâaccident. Si le dommage nâapparaĂźt que dans un temps Ă©loignĂ© de lâaccident, aucune prĂ©somption ne pourra jouer Câest donc Ă la victime quâil appartiendra de prouver que le dommage trouve sa cause dans lâaccident. Tel sera notamment le cas lorsque le dommage survient prĂšs de deux ans aprĂšs lâaccident 2e civ. 24 janv. 1996 Seconde hypothĂšse Le prĂ©judice subi par la victime est une suite prĂ©visible de lâaccident Dans le cas contraire, la prĂ©somption dâimputation du dommage Ă lâaccident sera Ă©cartĂ©e. Tel sera le cas, par exemple, lorsquâune victime se suicide plus de deux mois aprĂšs lâaccident, alors quâelle nâavait, sur le moment, subi aucun dommage 2e civ. 13 nov. 1991 ==> Cas particulier des accidents complexes Si la mise en Ćuvre de la condition tenant Ă lâimputation du dommage Ă lâaccident ne soulĂšve guĂšre de difficultĂ© lorsquâun seul vĂ©hicule est impliquĂ©, la problĂ©matique se complique considĂ©rablement lorsque lâon est en prĂ©sence dâun accident complexe, soit de collisions en chaĂźne. Exemple Un carambolage se produit dans lequel sont impliquĂ©s une dizaine de VTM Comment apprĂ©hender la condition tenant lâimputation du dommage Ă lâaccident lorsque le dĂ©cĂšs de la victime rĂ©sulte du 2e choc ? Doit-on estimer que seuls les conducteurs des deux premiers chocs engagent leur responsabilitĂ© ? Doit-on considĂ©rer, au contraire, que la loi du 5 juillet 1985 sâapplique au-delĂ du 2e choc, soit que lâobligation dâindemnisation pĂšse, indiffĂ©remment, sur tous les conducteurs des VTM y compris ceux impliquĂ©s dans les 3e et 4e chocs ? Pour rĂ©soudre cette problĂ©matique, deux solutions sont envisageables Soit lâon considĂšre que lâaccident complexe doit ĂȘtre dĂ©coupĂ© en plusieurs sous-accidents Il appartient dans ces conditions Ă la victime de dĂ©terminer Ă quel sous-accident son dommage est imputable. Cela revient Ă interprĂ©ter strictement de lettre de la loi du 5 juillet 1985 Soit lâon considĂšre que lâaccident complexe doit ĂȘtre apprĂ©ciĂ© dans sa globalitĂ© Il suffit alors Ă la victime dâĂ©tablir que son dommage est imputable Ă lâaccident complexe, pris dans son ensemble, sans quâil lui soit besoin dâopĂ©rer un tri parmi les sous-accidents. Cela revient Ă adopter une interprĂ©tation audacieuse de la loi Badinter, dont lâobjectif est de faciliter lâindemnisation des victimes. Quelle solution a Ă©tĂ© retenue par la jurisprudence ? La position adoptĂ©e aujourdâhui par la Cour de cassation est le fruit dâune Ă©volution jalonnĂ©e par de nombreuses hĂ©sitations. PremiĂšre Ă©tape Dans un arrĂȘt du 26 novembre 1986, la Cour de cassation a semblĂ© se satisfaire de lâĂ©tablissement de lâimplication du VTM dans lâaccident complexe, sans exiger de la victime quâelle rapporte la preuve de lâimputation de son dommage Ă un choc en particulier 2e civ. 26 nov. 1986. Autrement dit, selon la haute juridiction, dĂšs lors que le VTM est impliquĂ©, lâapplication de la loi du 5 juillet 1985 ne suppose pas pour la victime quâelle Ă©tablisse le rĂŽle jouĂ© par chacune des collisions dans la rĂ©alisation de son dommage. DeuxiĂšme Ă©tape Dans un arrĂȘt du 24 octobre 1990, la Cour de cassation a, par suite, admis que le conducteur du VTM impliquĂ© dans un accident complexe puisse sâexonĂ©rer de sa responsabilitĂ© en rapportant la preuve que le dommage subi par la victime nâĂ©tait pas imputable au fait de son vĂ©hicule 2e civ., 24 oct. 1990. Aussi, cette solution revient-elle Ă abandonner lâapproche globale de lâaccident complexe, celui-ci devant ĂȘtre dĂ©coupĂ© en autant de sous-accidents quâil y a eus de chocs, Ă charge pour le conducteur dont on engage la responsabilitĂ© de dĂ©montrer que le dommage subi par la victime nâest pas imputable Ă la collision dans laquelle son vĂ©hicule est impliquĂ©. TroisiĂšme Ă©tape Dans un arrĂȘt du 24 juin 1998, la Cour de cassation sâest, sous le feu des critiques, finalement ravisĂ©e en adoptant une approche globale de lâaccident complexe 2e civ., 24 juin 1998. Dans cette dĂ©cision, elle rappelle tout dâabord que est impliquĂ© au sens de lâarticle 1er de la loi de 1985 tout vĂ©hicule qui est intervenu Ă quelque titre que ce soit dans la survenance de lâaccident», aprĂšs quoi elle en dĂ©duit que les trois vĂ©hicules Ă©tant impliquĂ©s dans lâaccident [âŠ] les trois conducteurs et leurs assureurs sont tenus Ă rĂ©paration » Ainsi, la Cour de cassation estime-t-elle que dĂšs lors quâun conducteur est impliquĂ© dans un accident complexe, il est tenu Ă rĂ©paration sans quâil soit besoin pour la victime dâĂ©tablir lâimputation de son dommage Ă une ou plusieurs collisions en particulier. Le dommage est imputĂ© Ă lâaccident complexe, pris dans son ensemble si bien que tous les conducteurs impliquĂ©s sont tenus Ă rĂ©paration envers elle in solidum. Nul nâest besoin de dĂ©terminer leur degrĂ© dâimplication dans le dommage. ==> Confirmation jurisprudentielle et approbation doctrinale Dans son dernier Ă©tat, la Cour de cassation a confirmĂ© sa position tendant Ă apprĂ©hender les accidents complexes de façon globale, sans opĂ©rer de tri parmi les collisions. Ainsi, pour la haute juridiction, dĂšs lors que plusieurs VTM sont impliquĂ©s dans un accident complexe unique, lâobligation de rĂ©paration pĂšse sur tous les conducteurs ou gardien des vĂ©hicules impliquĂ©s, sans distinctions. Dans un arrĂȘt du 11 juillet 2002, la Cour de cassation a affirmĂ© en ce sens que dans la survenance dâun accident complexe, sont impliquĂ©s au sens de lâarticle 1er de la loi du 5 juillet 1985, tous les vĂ©hicules qui sont intervenus Ă quelque titre que ce soit » Cass. 2e civ. 11 juill. 2002 V. Ă©galement en ce sens Cass. 2e civ., 25 oct. 2007; Cass. 2e civ., 7 juill. 2011 En dâautres termes, lâaccident complexe ne doit plus ĂȘtre apprĂ©hendĂ© comme une sĂ©rie de petites collisions successives quâil convient dâisoler afin de dĂ©terminer Ă quel choc le dommage de la victime est imputable. DĂ©sormais, lâaccident complexe doit ĂȘtre envisagĂ© globalement, ce qui revient Ă lâapprĂ©hender comme un accident unique. Il en rĂ©sulte que la victime peut engager la responsabilitĂ© de nâimporte lequel des conducteurs ou gardiens dont le vĂ©hicule est impliquĂ©, sans avoir Ă justifier ou identifier lequel des vĂ©hicules est directement la cause de son dommage Lâindemnisation des victimes sâen trouve alors facilitĂ©e et lâobjectif de la loi du 5 juillet 1985 atteint. DâoĂč lâapprobation de cette jurisprudence par la doctrine, qui se fĂ©licite de la solution retenue. II Les causes dâexonĂ©rations DĂšs lors que les conditions dâapplication de la loi du 5 juillet 1985 sont satisfaites, la victime est fondĂ©e Ă rĂ©clamer lâindemnisation de son prĂ©judice. La question qui alors se pose est de savoir si le conducteur ou le gardien du VTM impliquĂ© peut sâexonĂ©rer de sa responsabilitĂ© ? Deux enseignements peuvent ĂȘtre tirĂ©s de la lecture des articles 2 Ă 6 de la loi Badinter Tout dâabord, il ressort de lâarticle 2 de cette loi que, contrairement au droit commun de la responsabilitĂ© du fait des choses, le conducteur ou le gardien du VTM impliquĂ© dans lâaccident ne peut pas sâexonĂ©rer de sa responsabilitĂ© en invoquant les causes Ă©trangĂšres que sont la force majeure ou le fait dâun tiers» Bien que cette exclusion de la force majeure et du fait dâun tiers comme cause dâexonĂ©ration puisse apparaĂźtre sĂ©vĂšre pour le responsable du dommage, elle doit ĂȘtre comprise Ă la lumiĂšre de lâobligation dâassurance qui pĂšse sur tout propriĂ©taire dâun VTM. Ensuite, les articles 3 Ă 6 de la loi du 5 juillet 1985 nous rĂ©vĂšlent que la faute de la victime conserve une place dans le systĂšme dâindemnisation mis en place, dans la mesure oĂč elle va avoir une incidence sur lâĂ©valuation du montant de lâindemnisation voire sur le bien-fondĂ© de lâobligation de rĂ©paration. LâĂ©tablissement dâune faute de la victime ne conduira cependant pas Ă exonĂ©rer la responsabilitĂ© du conducteur ou du gardien du VTM en toute hypothĂšse. La loi distingue Selon que le dommage Ă rĂ©parer est un dommage aux biens ou Ă la personne Selon la personne de la victime A LâexonĂ©ration du responsable selon que le dommage Ă rĂ©parer est un dommage aux biens ou Ă la personne Concernant les dommages aux biens Aux termes de lâarticle 5, al. 1 de la loi du 5 juillet 1985, la faute, commise par la victime a pour effet de limiter ou dâexclure lâindemnisation des dommages aux biens quâelle a subis» La solution retenue ici par la loi Badinter, ne dĂ©roge pas aux solutions classiques. La faute de la victime, quelle que soit la victime, et sans que la faute ait Ă revĂȘtir des caractĂšres particuliers force majeure, a pour effet de limiter ou dâexclure le droit Ă rĂ©paration. Le choix dâune exonĂ©ration totale ou partielle relĂšve du pouvoir souverain des juges du fond. Concernant les dommages aux personnes La loi du 5 juillet 1985 a introduit des rĂšgles trĂšs spĂ©cifiques tendant, au moins sâagissant des victimes non-conducteurs, Ă restreindre les possibilitĂ©s dâexonĂ©ration par la preuve de la faute de la victime. On remarque donc que le lĂ©gislateur, a opĂ©rĂ© un jugement de valeur trĂšs clair Pour les dommages aux biens, toute faute de la victime peut venir limiter son droit Ă indemnisation Pour les dommages aux personnes, seule une faute qualifiĂ©e de la victime peut exclure ou rĂ©duire son droit Ă indemnisation Le lĂ©gislateur a opĂ©rĂ© nĂ©anmoins une distinction entre les victimes conductrices et les victimes non-conductrices quant Ă leur droit Ă indemnisation. Lâesprit de la loi est animĂ© par une certaine bienveillance Ă lâĂ©gard des non-conducteurs et une volontĂ© de responsabilisation des conducteurs. B LâexonĂ©ration du responsable selon la personne de la victime Il peut ĂȘtre observĂ© que la Cour de cassation a refusĂ© de saisir le Conseil constitutionnel quant Ă la question de savoir si la diffĂ©rence de traitement rĂ©servĂ©e par la loi du 5 juillet 1985 aux victimes conductrices et non conductrices Ă©tait ou non contraire Ă la Constitution. La deuxiĂšme chambre civile a, en effet, estimĂ© que la question posĂ©e ne prĂ©sente pas un caractĂšre sĂ©rieux en ce que lâarticle 4 rĂ©pond Ă une situation objective particuliĂšre dans laquelle se trouvent toutes les victimes conductrices fautives dâaccidents de la circulation, et ne permet, en rapport avec lâobjet de la loi qui poursuit notamment un but dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, de limiter ou dâexclure leur indemnisation que lorsque le juge constate lâexistence dâune faute de leur part » Cass. 2e civ., 9 sept. 2010 ==> Lâindemnisation des dommages Ă la personne la faute de la victime non-conductrice Notion Les victimes non-conductrices sont toutes les victimes directes de lâaccident ainsi que les victimes par ricochet. Parmi ces deux catĂ©gories de victimes, les victimes non-conductrices sont toutes celles qui nâavaient pas, au moment de lâaccident, la qualitĂ© de conducteur, soit qui nâexerçaient pas sur le vĂ©hicule impliquĂ© un pouvoir dâusage, de direction et de contrĂŽle. Il peut donc sâagit dâun piĂ©ton, dâun cycliste ou dâun passager y compris du vĂ©hicule du conducteur fautif RĂ©gime Aux termes de lâarticle 3, al. 1 de la loi les victimes non-conducteurs sont insusceptibles de se voir opposer leur propre faute. Exception La faute de la victime non-conducteur peut, par exception, ĂȘtre prise en compte. Toutefois, les conditions dâinvocation de cette exception sont plus en plus restrictives selon la qualitĂ© de la victime Sâagissant des victimes non-conducteurs ĂągĂ©es de plus de 16 ans et de moins de 70 ans, sans incapacitĂ© permanente ou invaliditĂ© de plus de 80%, elles peuvent se voir opposer deux types de fautes leur faute inexcusable leur faute intentionnelle. Sâagissant des victimes non-conducteurs ĂągĂ©es de moins de 16 ans et de plus de 70 ans, sans incapacitĂ© permanente ou invaliditĂ© de plus de 80%, elles ne peuvent se voir opposer que leur faute intentionnelle. La question qui immĂ©diatement se pose est alors de savoir comment se dĂ©finissent les fautes inexcusables et intentionnelles La faute inexcusable DĂ©finition Dans une sĂ©rie dâarrĂȘts rendus en date du 20 juillet 1987, la cour de cassation a dĂ©fini la faute inexcusable comme la faute volontaire dâune exceptionnelle gravitĂ© exposant sans raison valable son auteur Ă un danger dont il aurait dĂ» avoir conscience» 2e civ., 20 juill. 1987. Cette dĂ©finition de la faute inexcusable a Ă©tĂ© confirmĂ©e par lâassemblĂ©e plĂ©niĂšre dans un arrĂȘt du 10 novembre 1995 oĂč elle rĂ©affirme, mot pour mot, la solution dĂ©gagĂ©e en 1987 ass. plĂ©n., 10 nov. 1995. Depuis lors, la dĂ©finition de la faute inexcusable est rĂ©guliĂšrement reprise par la haute juridiction V. en ce sens 2e civ. 10 mars 2016. Conditions La caractĂ©risation de la faute inexcusable suppose la satisfaction de quatre conditions cumulatives Une faute volontaire Dâune exceptionnelle gravitĂ© Absence de justification du comportement fautif Conscience du danger de la victime La faute intentionnelle DĂ©finition Aux termes de lâarticle 3, al. 3 de la loi du 5 juillet 1985, dans les cas visĂ©s aux deux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents, la victime nâest pas indemnisĂ©e par lâauteur de lâaccident des dommages rĂ©sultant des atteintes Ă sa personne lorsquâelle a volontairement recherchĂ© le dommage quâelle a subi». Ainsi, la faute intentionnelle se distingue de la faute inexcusable en ce quâelle suppose chez son auteur la volontĂ© de produire le dommage. Il ne suffit donc pas que la victime se mette dĂ©libĂ©rĂ©ment en danger, il faut quâelle ait intentionnellement recherchĂ© le dommage 2e civ. 31 mai 2000 ==> Lâindemnisation des dommages Ă la personne la faute de la victime conductrice Notion Le conducteur est celui qui exerce le pouvoir dâusage, de direction et de contrĂŽle sur le VTM impliquĂ© dans lâaccident Autrement dit, il sâagit de celui qui accomplit les gestes nĂ©cessaires Ă la conduite du VTM RĂ©gime Aux termes de lâarticle 4 de la loi de 1985 la faute commise par le conducteur du vĂ©hicule terrestre Ă moteur a pour effet de limiter ou dâexclure lâindemnisation des dommages quâil a subis». Il ressort de cette disposition quâune faute quelconque peut ĂȘtre opposĂ©e Ă la victime conductrice pour limiter voire exclure son droit Ă indemnisation. Par ailleurs, il peut ĂȘtre observĂ© que lâon peut opposer Ă la victime conductrice Dâune part la faute Ă lâorigine de lâaccident Dâautre part la faute Ă lâorigine de son propre dommage Indemnisation Sur ce point, la jurisprudence de la Cour de cassation a manifestement quelque peu Ă©voluĂ© PremiĂšre Ă©tape Dans un arrĂȘt du 24 novembre 1993, la Cour de cassation a dâabord estimĂ© que le conducteur dâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur impliquĂ© dans un accident de la circulation qui a commis une faute nâa pas dâaction contre un autre conducteur qui nâa pas commis de faute» Autrement dit, la victime conductrice fautive serait dĂ©chue de son droit Ă indemnisation, dans lâhypothĂšse oĂč le dĂ©fendeur nâaurait commis aucune faute 2e civ., 24 nov. 1993. Faits Collision frontale entre deux VTM, dont lâun dâeux sâapprĂȘtait Ă tourner Ă gauche Les deux conducteurs sont blessĂ©s La victime fautive agit en rĂ©paration de son prĂ©judice contre le conducteur non-fautif ProcĂ©dure La Cour dâappel fait droit Ă la demande du conducteur fautif Solution La Cour de cassation censure les juges du fond estimant que le conducteur fautif est dĂ©pourvu dâaction en rĂ©paration contre le conducteur non fautif. DeuxiĂšme Ă©tape Dans un arrĂȘt du 22 mai 1996, la Chambre criminelle prend le contre-pied de la deuxiĂšme chambre civile en considĂ©rant que quâil rĂ©sulte de la loi du 5 juillet 1985 que chaque conducteur, mĂȘme non fautif, est tenu dâindemniser lâautre, sauf limitation ou exclusion de cette indemnisation par suite de la faute commise par ce dernier ; quâune telle faute, qui ne sâapprĂ©cie quâen la personne du conducteur auquel on lâoppose, ne revĂȘt un caractĂšre exclusif que lorsquâelle est seule Ă lâorigine de son dommage» crim., 22 mai 1996. Ainsi pour la chambre criminelle lâindemnisation de la victime conductrice fautive ne dĂ©pend pas de lâĂ©tablissement dâune faute du dĂ©fendeur mais seulement de lâexistence dâun lien de causalitĂ© entre son prĂ©judice et sa faute, conformĂ©ment Ă lâarticle 4 de la loi du 5 juillet 1985. La solution adoptĂ©e par la chambre criminelle est donc radicalement opposĂ©e Ă celle dĂ©gagĂ©e par la deuxiĂšme chambre civile TroisiĂšme Ă©tape Saisie de la question qui oppose les deux chambres de la Cour de cassation, la chambre mixte tranchera dans un arrĂȘt du 28 mars 1997 en faveur de la chambre criminelle ch. mixte, 28 mars 1997 Elle affirme en ce sens que lorsque plusieurs vĂ©hicules sont impliquĂ©s dans un accident de la circulation, chaque conducteur a droit Ă lâindemnisation des dommages quâil a subis, directement ou par ricochet, sauf sâil a commis une faute ayant contribuĂ© Ă la rĂ©alisation de son prĂ©judice ; quâil appartient alors au juge dâapprĂ©cier souverainement si cette faute a pour effet de limiter lâindemnisation ou de lâexclure». Ainsi, seule la faute de la victime conductrice nâest susceptible de limiter ou dâexclure son indemnisation quâĂ la seule condition quâexiste un lien de causalitĂ© entre sa faute et son prĂ©judice. Le comportement non-fautif du dĂ©fendeur est donc indiffĂ©rent les juges du fond doivent focaliser leur apprĂ©ciation sur les circonstances qui ont concouru Ă la production du dommage de la victime conducteur. ==> Le sort de la victime par ricochet Aux termes de lâarticle 6 de la loi du 5 juillet 1985, le prĂ©judice subi par un tiers du fait des dommages causĂ©s Ă la victime directe dâun accident de la circulation est rĂ©parĂ© en tenant compte des limitations ou exclusions applicables Ă lâindemnisation de ces dommages » Il ressort de cette disposition que lorsque la victime principale se voit opposer une faute de nature Ă limiter voire exclure son indemnisation, la victime par ricochet verra son indemnisation verra son droit Ă rĂ©paration rĂ©duit dans les mĂȘmes proportions. Dans un arrĂȘt du 15 mars 1995, la Cour de cassation a affirmĂ© en ce sens quâil rĂ©sulte de la combinaison des articles 4 et 6 de la loi prĂ©citĂ©e que, si le prĂ©judice subi par un tiers du fait des dommages causĂ©s Ă la victime directe dâun accident de la circulation doit ĂȘtre, en principe, intĂ©gralement rĂ©parĂ© lorsquâaucune limitation ou exclusion nâest applicable Ă lâindemnisation de ces dommages, il en est autrement lorsque ce tiers, lui-mĂȘme conducteur dâun vĂ©hicule terrestre Ă moteur impliquĂ© dans lâaccident, est convaincu dâune faute en relation avec celui-ci » Cass. crim., 15 mars 1995.
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gazelledorcas vivant plus au sud), celles-ci Ă©taient rĂ©guliĂšrement distribuĂ©es, et constituent vraisemblablement, avec les mouflons Ă manchettes, liĂšvres et Ăąnes fĂ©raux, des proies essentielles pour le guĂ©pard, en plus du cheptel domestique. âą La Division Nature du MinistĂšre de la CommunautĂ© Flamande de Belgique a fait don Ă
De magnifiques sites Ă visiter au SĂ©nĂ©gal se trouvent aux environs de Saint-Louis. Parmi lesquels, vous trouverez le parc national de la langue-de-Barbarie et celui de Djoudj. A cet Ă©gard, cet article offre un rĂ©sumĂ© de quelques endroits Ă dĂ©couvrir dont vous trouverez plus de dĂ©tails dans GEOGUIDE SĂ©nĂ©gal ». Parc national de la langue-de-Barbarie SituĂ© Ă 20km au sud de Saint-Louis, le parc national de la Langue-de-Barbarie, se visite en pirogue en 2 heures dont une balade sur lâĂźle de 30 minutes. Dâune part, ce site protĂ©gĂ© compte prĂšs de 140 espĂšces dâoiseaux sĂ©dentaires ou migrateurs hĂ©rons, balbuzards, aigrettes, goĂ©lands⊠Dâautre part, câest un lieu de ponte des tortues marines, entre juin et octobre. Par ailleurs, la meilleure pĂ©riode pour les observer va de novembre Ă juin. Horaires et tarifs tous les jours de 7h Ă 18h. 2000F gratuit pour les moins de 10 ans. Pirogue 7500F pour 1 Ă 3 personnes, puis 2500F par personnes supplĂ©mentaire. Guide 3000F. RĂ©serve de Guembeul SituĂ©e Ă 10km au sud de Saint-Louis, la rĂ©serve de Guembeul a Ă©tĂ© créée en 1983 avec pour but la rĂ©introduction au SĂ©nĂ©gal dâespĂšces disparues antilope addax, gazelle dorcas, gazelle de Mhorr⊠En outre, on y trouve de nombreux autres mammifĂšres singes rouges, liĂšvres, phacochĂšres, mangoustes⊠Parc national de Djoudj Inscrit au patrimoine mondial de lâUnesco et situĂ© Ă 60km au nord-est de Saint-Louis, le parc national de Djoudj compte plus de 2 millions dâoiseaux migrateurs et sĂ©dentaires parmi 350 espĂšces. De plus, ce site naturel dâexception compte 16000ha de lacs, de mangrove et de marigots. Aussi, constitue-t-il la 3Ăšme rĂ©serve ornithologique au monde. Afin dâeffectuer une visite complĂšte du parc, prĂ©voyez une journĂ©e entiĂšre. Ainsi, Ă lâaide dâun guide dâune des associations de villageois, vous ferez une promenade en pirogue. De mĂȘme, vous visiterez le Grand Mirador qui est un excellent point dâobservation dâune zone lacustre oĂč abondent les flamants roses de novembre Ă avril. De plus, vous ferez des promenades Ă pied dans le parc ou des balades en calĂšche. Tarifs CalĂšche aller-retour 5000F jusquâĂ lâembarcadĂšre, 10000F jusquâau Grand Mirador. 5000F guide pour la demi-journĂ©e ou 10000F pour la journĂ©e. Lieux de sortie Le DjadjĂ© CafĂ© du Quai des arts avec concerts en plein air les weekends. Le Laser Mix Club BoĂźte de nuit ouverte du lundi au mercredi entrĂ©e 2000F TĂ©l 33 961 53 98 LâEmbuscade Bar avec formations musicales le week-end TĂ©l 33 961 88 64 La ChaumiĂšre La plus ancienne boĂźte de nuit de Saint-Louis ouverte tous les jours Ă partir de 22h30 TĂ©l 33 961 119 80 Casino Le Laser Ouvert tous les jours sauf le mardi Ă partir de 19h Restauration Voici quelques restaurants pas chers aux environs de Saint-Louis. La crĂȘperie Restaurant avec des plats traditionnels sĂ©nĂ©galais Tarifs de 1500F Ă 2000F. TĂ©l 77 608 03 73. Horaires 9h-23h Pointe nord DĂ©licieux restaurant avec plats allant de 1500F Ă 3000F. TĂ©l 33 961 87 16. Horaires du lundi au samedi 12h-23h, dimanche 19h-23h Galaxy Petit restaurant avec des mets simples et savoureux. Prix 2200F-3500F TĂ©l 33 961 24 68 Horaires 11h-00h HĂ©bergement Voici quelques sites pas chers oĂč se loger aux environs de Saint-Louis. Auberge de jeunesse 6250F/personne avec petit-dĂ©jeuner. TĂ©l 33 961 24 09 CafĂ© des arts Maison familiale. Tarifs 5000F-15000F TĂ©l 33 961 60 78 LâHarmattan Chambres entre 18000F et 25000F. Petit-dĂ©jeuner 2500F TĂ©l 33 961 82 53 MĂ©l philipp1155 NâhĂ©sitez pas Ă me laisser vos commentaires et Ă consulter le voyage organisĂ© pour partir au SĂ©nĂ©gal. Moutar Partons ensemble au SĂ©nĂ©gal Source GEOGUIDE SĂ©nĂ©gal
ne14L. t51r3h6sfm.pages.dev/142t51r3h6sfm.pages.dev/135t51r3h6sfm.pages.dev/194t51r3h6sfm.pages.dev/167t51r3h6sfm.pages.dev/395t51r3h6sfm.pages.dev/81t51r3h6sfm.pages.dev/359t51r3h6sfm.pages.dev/385t51r3h6sfm.pages.dev/109
ensemble d espĂšce dont fait partie la gazelle