Etle courant passe entre eux : ces jeunes l’adoptent, car il n’est pas venu pour leur faire des reproches. De cette rencontre surrĂ©aliste, la tĂ©lĂ©vision israĂ©lienne produira en 1970 un film : « Le Rabbin des discothĂšques ». DĂ©sormais, il sait qu’il doit rester Ă  Migdal HaEmek. Il trouvera un local pour donner des cours Ă  ces jeunes. On lui jettera des cailloux, mais sa

Denis Messages 17587 EnregistrĂ© le 29 dĂ©c. 2008, 1926 Localisation Digne les bains Contact Re Il s'en passe des choses pendant la nuit! Message par Denis » 08 fĂ©vr. 2009, 1958 Laulau a Ă©crit Ah ouais, ça a de la gueule ! Ça dĂ©chire mĂȘme ! T'aurais pas un peu abusĂ© de breuvage illicite denis ? Bah non! Chuis sage, moi... admin Administrateur Messages 1592 EnregistrĂ© le 28 dĂ©c. 2008, 1620 Contact Re Il s'en passe des choses pendant la nuit! Message par admin » 09 fĂ©vr. 2009, 0023 Merci les gars pour vos apprĂ©ciations ! J'essaie de bien faire, vos remarques m'encouragent en cette pĂ©riode difficile de fin d'hiver oĂč le soleil maintenant nous manque. Robert Messages 23105 EnregistrĂ© le 21 janv. 2009, 2038 Localisation SARREBOURG Contact Re Il s'en passe des choses pendant la nuit! Message par Robert » 10 fĂ©vr. 2009, 1035 Oui, il s'en passe des choses. Bravo pour les amĂ©liorations du site. Oui, je trouve aussi l'hiver trĂšs long, d'autant que je suis dans une trĂšs mauvaise passe et crains le spectre du "billard". J'ai des symptĂŽmes inquiĂ©tants d'une maladie invalidante mes vertĂšbres coincent ! D'un naturel optimiste je me dis "Tout ça s'arrangera !" Robert Messages 23105 EnregistrĂ© le 21 janv. 2009, 2038 Localisation SARREBOURG Contact Re Il s'en passe des choses pendant la nuit! Message par Robert » 10 fĂ©vr. 2009, 1157 Salut Denis. C'est une supputation ... mais j'ai eu le mĂȘme truc il y a trois ans et ... j'Ă©tais passĂ© sur le billard. Je passe des exams cette semaine scanner, radio Je ne panique pas ... encore. De toutes façons, je serai aux "fondus", mort ou vif ! Denis Messages 17587 EnregistrĂ© le 29 dĂ©c. 2008, 1926 Localisation Digne les bains Contact Re Il s'en passe des choses pendant la nuit! Message par Denis » 10 fĂ©vr. 2009, 1201 Manquerait plus que ça que t'y sois pas! Blague Ă  part, fais gaffe Ă  ton dos. Vaut mieux se reposer un peu, pour mieux repartir apres! Robert Messages 23105 EnregistrĂ© le 21 janv. 2009, 2038 Localisation SARREBOURG Contact Re Il s'en passe des choses pendant la nuit! Message par Robert » 10 fĂ©vr. 2009, 1224 TrĂšs surprenant, et je ne blague pas Il n'y a que sur le vĂ©lo que je n'Ă©prouve aucune douleur ! Je fais une sortie de quatre heures et dĂšs que je quitte les pĂ©dales pour poser les pieds par terre puis ma bĂ©cane, c'est la cata ... J'ai mĂȘme mal au lit ! J'espĂšre en savoir un peu plus en fin de semaine. Ilest en effet avĂ©rĂ© qu’en tous ceux qui ont Ă©tĂ© conçus dans le plaisir de la chair, le prince de ce monde a trouvĂ© quelque chose qui lui appartenait, soit dans leurs actions, soit dans leurs paroles, soit dans leurs pensĂ©es. Mais s’il n’a pu ensuite les entraĂźner, ni s’en emparer avant, c’est que le Christ, qui, sans qu’il le dĂ»t, a payĂ© pour nous la dette de la mort Citation choses passe DĂ©couvrez une citation choses passe - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase choses passe issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 70 citations et proverbes sur le thĂšme choses passe. 70 citations > Citation de Margaret Atwood n° 161179 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesLa constitution de l'univers, Ă  ce qu'il me semble, est parmi les choses naturelles perceptibles ce qui se peut placer au premier rang, puisque, en tant que contenant universel, elle dĂ©passe en grandeur tout le reste, et comme rĂšgle et soutien de toute chose, elle doit aussi les dĂ©passer en sur les deux plus grands systĂšmes du monde 1624 de GalilĂ©eRĂ©fĂ©rences de GalilĂ©e - Biographie de GalilĂ©ePlus sur cette citation >> Citation de GalilĂ©e n° 161154 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesAu rugby ou au football, tout le monde regarde l'Ă©quipe, personne ne regarde le ballon. Or l'important, c'est le ballon, c'est lui qui fait l'Ă©quipe. C'est la passe qui fait la relation entre les gens, et une Ă©quipe n'existe que par le ballon, que par la passe. VoilĂ  ce que j'appelle un "quasi-objet", un objet qui est fait pour circuler entre les membres d'un groupe le ballon, l'argent, les paroles. De la mĂȘme maniĂšre que je m'intĂ©resse Ă  des personnages minuscules, sans importance apparente, qui rĂ©vĂšlent des choses fondamentales, de la mĂȘme maniĂšre mes concepts ne sont pas des concepts au sens classique mais des concepts "opĂ©ratoires", dynamiques. Pantopie de HermĂšs Ă  petite poucette 2014 de Michel SerresRĂ©fĂ©rences de Michel Serres - Biographie de Michel SerresPlus sur cette citation >> Citation de Michel Serres n° 160999 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesQue sont cent ans dans le cours des choses ? Nous naissons, nous vivons et nous mourons. Point besoin n'est de se tracasser avec les mois et les ans. Que l'on compte ou non, on mourra. C'est une fatalitĂ©. Mieux vaut s'en aller en ne sachant mĂȘme pas combien de temps on a passĂ© sur la NĂšgre Ă  Paris 1959 de Bernard DadiĂ©RĂ©fĂ©rences de Bernard DadiĂ© - Biographie de Bernard DadiĂ©Plus sur cette citation >> Citation de Bernard DadiĂ© n° 160466 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe suis dans le compagnonnage avec les morts. J'aime qu'il n'y ait pas de dĂ©claration sur ces choses. On ne sait pas ce qui se passe, mais ça Le Figaro en dĂ©cembre 2008 de AgnĂšs VardaRĂ©fĂ©rences de AgnĂšs Varda - Biographie de AgnĂšs VardaPlus sur cette citation >> Citation de AgnĂšs Varda n° 159550 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesÉconomiquement hommes et femmes constituent presque deux castes; toutes choses Ă©gales, les premiers ont des situations plus avantageuses, des salaires plus Ă©levĂ©s, plus de chances de rĂ©ussite que leurs concurrentes de fraĂźche date; ils occupent dans l'industrie, la politique, etc., un beaucoup plus grand nombre de places et ce sont eux qui dĂ©tiennent les postes les plus importants. Outre les pouvoirs concrets qu'ils possĂšdent, ils sont revĂȘtus d'un prestige dont toute l'Ă©ducation de l'enfant maintient la tradition le prĂ©sent enveloppe le passĂ©, et dans le passĂ© toute l'histoire a Ă©tĂ© faite par les mĂąles. Le DeuxiĂšme Sexe 1949 de Simone de BeauvoirRĂ©fĂ©rences de Simone de Beauvoir - Biographie de Simone de BeauvoirPlus sur cette citation >> Citation de Simone de Beauvoir n° 159102 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesPeut-ĂȘtre qu'il y a des choses qui arrivent pour rien dans la vie. Et peut-ĂȘtre aussi que tout ce qui se passe, c'est dĂ©jĂ  prĂ©vu, planifiĂ©, tracĂ©, tout. Comme dans un film. La vĂ©ritĂ© sort de la bouche du cheval de Meryem AlaouiRĂ©fĂ©rences de Meryem Alaoui - Biographie de Meryem AlaouiPlus sur cette citation >> Citation de Meryem Alaoui n° 155711 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesMa vie je la passe Ă  lire des livres pour remettre les choses en place, pour me dĂ©plier, et c'est comme chanter tout bas Ă  ma propre oreille pour me rĂ©veiller. Une activitĂ© respectable de Julia KerninonRĂ©fĂ©rences de Julia Kerninon - Biographie de Julia KerninonPlus sur cette citation >> Citation de Julia Kerninon n° 155432 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesQu'est-ce qu'aimer ? demandai-je. Elle m'attira tout prĂšs d'elle, et, posant la main sur mon coeur dont pour la premiĂšre fois je sentais les battements, elle dit - Cela se passe ici. Ces mots m'embarrassĂšrent beaucoup, car je n'avais pas la notion des choses abstraites. Sourde, muette, aveugle de Helen KellerRĂ©fĂ©rences de Helen Keller - Biographie de Helen KellerPlus sur cette citation >> Citation de Helen Keller n° 153821 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesOh ! quel bon temps j'ai passĂ© lĂ , dans cette solitude bienfaisante, bien loin des mille petites choses agaçantes qui, Ă  Paris, me mettent au supplice. Non, je ne regrette pas mes nuits passĂ©es dans les bois et mes journĂ©es qui coulaient toutes seules. Si j'avais le temps, je me laisserais bien aller Ă  raconter toutes les rĂȘvasseries que j'ai faites. Je voudrais aussi dĂ©crire ma dĂ©licieuse vallĂ©e, toute embaumĂ©e de plantes aromatiques, le beau fouillis si frais et si humide que traversait la BiĂšvre, le palais des fĂ©es aux colonnades de houblon, les collines rocailleuses et rouges de bruyĂšre sur lesquelles on Ă©tait si bien. Pierre Curie par Marie Curie de Pierre CurieRĂ©fĂ©rences de Pierre Curie - Biographie de Pierre CuriePlus sur cette citation >> Citation de Pierre Curie n° 153042 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPassĂ© la quarantaine, les choses changent, on a un autre angle de vue de l'existence, on n'est pas plus sage, on manque d'illusion, c'est ça la vraie vieillesse, ce ne sont ni la peau changĂ©e ni les rivages 2016 de Nina BouraouiRĂ©fĂ©rences de Nina Bouraoui - Biographie de Nina BouraouiPlus sur cette citation >> Citation de Nina Bouraoui n° 149988 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 469 votesC'est Ă©tonnant le nombre d'heures que l'on passe tous les jours Ă  parler de choses et d'autres pour tuer le de coqs 1995 de Charles WillefordRĂ©fĂ©rences de Charles Willeford - Biographie de Charles WillefordPlus sur cette citation >> Citation de Charles Willeford n° 149501 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesLes choses du passĂ© sont vertigineuses comme l'espace, et leur trace dans la mĂ©moire est dĂ©ficiente comme les mots je dĂ©couvrais qu'on se minuscules 1984 de Pierre MichonRĂ©fĂ©rences de Pierre Michon - Biographie de Pierre MichonPlus sur cette citation >> Citation de Pierre Michon n° 148158 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesLa mort fait partie du processus de vie, tout le monde y passe. En soi, c'est trĂšs rassurant. Profites-en maintenant, fais les choses importantes que tu as Ă  peut se dire au revoir plusieurs fois 2011 de David Servan-SchreiberRĂ©fĂ©rences de David Servan-Schreiber - Biographie de David Servan-SchreiberPlus sur cette citation >> Citation de David Servan-Schreiber n° 144003 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesComment on va faire maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi ? Qu'est-ce que ça veut dire la vie sans toi ? Qu'est-ce qui se passe pour toi lĂ  ? Du rien ? Du vide ? de la nuit, des choses de ciel, du rĂ©confort ?Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi 2005 de Mathias MalzieuRĂ©fĂ©rences de Mathias Malzieu - Biographie de Mathias MalzieuPlus sur cette citation >> Citation de Mathias Malzieu n° 143999 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesCombien tu me manques, Jean. Toi, tu as su tout dissimuler sous le rire, moi j'y parviens de moins en moins. Je ne le dis pas, je parle peu ces choses, mais Ă  toi, Ă  quoi servirait de cacher ce qui se passe sur mon coeur ?...vous avez dit Serrault ? 2001 de Michel SerraultRĂ©fĂ©rences de Michel Serrault - Biographie de Michel SerraultPlus sur cette citation >> Citation de Michel Serrault n° 136442 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLes choses ne font plaisir que dans l'instant qu'on les dĂ©sire ; cet instant passĂ©, on n'y est plus sentences et rĂ©flexions morales et politiques de Antoine Gombaud, chevalier de MĂ©rĂ©RĂ©fĂ©rences de Antoine Gombaud, chevalier de MĂ©rĂ© - Biographie de Antoine Gombaud, chevalier de MĂ©rĂ©Plus sur cette citation >> Citation de Antoine Gombaud, chevalier de MĂ©rĂ© n° 135766 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesOn rĂȘve de choses plus ou moins prĂ©cises, on se laisse porter par ses ambitions, par ses rancunes, par son passĂ©. C'est un des lieux les plus mĂ©ditatifs de notre Ă©poque, c'est notre sanctuaire moderne, la Vie et l'oeuvre de Philippe Ignace Semmelweis 1924 de Louis-Ferdinand Destouches, dit CĂ©lineRĂ©fĂ©rences de Louis-Ferdinand Destouches, dit CĂ©line - Biographie de Louis-Ferdinand Destouches, dit CĂ©linePlus sur cette citation >> Citation de Louis-Ferdinand Destouches, dit CĂ©line n° 133418 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesCe n'est pas que j'ai des pensĂ©es contradictoires mais les choses le sont. Les nuits sont longues mais je trouve malgrĂ© tout que le temps passe de TrĂȘve 2006 de FrĂ©dĂ©ric BerthetRĂ©fĂ©rences de FrĂ©dĂ©ric Berthet - Biographie de FrĂ©dĂ©ric BerthetPlus sur cette citation >> Citation de FrĂ©dĂ©ric Berthet n° 129105 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesL'amour appartient Ă  tout le monde. Chacun y passe et le subit plus ou moins ; et les choses rares sont seules et primeurs, dans le Gaulois, 30 mars 1881. de Guy de MaupassantRĂ©fĂ©rences de Guy de Maupassant - Biographie de Guy de MaupassantPlus sur cette citation >> Citation de Guy de Maupassant n° 127788 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votes< 134Votre commentaire sur ces citations ThĂšmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur choses passe Toutes les citations sur choses passe Citations choses passe Citation choses passe et Proverbe choses passe Citations, proverbes sur choses passe Citation sur choses Citations courtes choses PoĂšmes choses passe Proverbes choses passe Etendez votre recherche avec le dictionnaire des dĂ©finitionsCitation et amour Citation sur l'amour Citation l'amitiĂ© Citation la vie Citation le bonheur Citation la femme citation le couple Citation la sagesse Ciation la tristesse Citation la mort Citation la nature Citation sur l'absence Citation le manque Citation l'enfance Age Animal AmitiĂ© Amour Art Avenir BeautĂ© Avoir Bonheur Conscience Couple Confiance Courage Culture DĂ©sir Dieu Education Enfant Espoir Etre Faire Famille Femme Guerre Homme Humour Jeunesse Joie Justice LibertĂ© Mariage MĂ©re Monde Morale Naissance Nature Paix Passion PĂšre Peur Plaisir Politique Raison Religion RĂȘve Richesse Sagesse Savoir Science SĂ©duction SociĂ©tĂ© Souffrance Sport Temps TolĂ©rance Travail VĂ©ritĂ© Vie Vieillesse Voyage
Leserveur du site qui brule - page 3 - Topic [ALERTE] Il s'est passé quelque chose de bizarre devant ma porte du 02-01-2017 01:16:26 sur les forums de
Exploit essayons de peut-ĂȘtre faire un commentaire plus grammaire, orthographe! "C’était ce que Huayan s’était dit en regardant ses membres d’équipage entrain de piloter le grand vaisseau Ă  travers les Routes Stellaires."Si je suis "en train" de faire quelque chose, je vais Ă©crire en train ainsi. C'est logique. Je suis en prĂ©position train nom commun. Le tout est un adverbe, je peux d'ailleurs le supprimer ! Alors que "entrain", hum... c'est un nom commun ! "Oh quel bel entrain !" Donc je ne peux Ă©videmment pas l'utiliser ainsi, comme un le rp commence et... ça va, ça me plait plutĂŽt ! Directement, tu commences un genre d'exploit qui va... faire ta spĂ©cificitĂ© durant cet event des exploits un peu hors du temps, trĂšs dĂ©calĂ©s par rapport Ă  la situation du mois de fĂ©vrier. Et au dĂ©but, moi ça me plait assez parce qu'on est complĂštement dans ce registre un peu loufoque de "La meuf est tellement au-dessus, c'est limite normal pour elle de rĂ©agir comme ça". Je changerai peut-ĂȘtre d'avis plus tard mais enfin. En fait on a tous des rps oĂč il ne se passe pas grand chose, dans notre participation. Des rps d'attente, limite des rps oĂč on se relaxe mais toujours dans la tension du moment. Comme le rp prĂ©cĂ©dent, par exemple. Mais celui-ci, c'est dĂ©jĂ  full "wola, laissez-moi tranquille avec votre BR, lĂ -bas, j'ai un truc plus important Ă  faire mon thĂ© !"VoilĂ  ce que je veux dire par "ta spĂ©cificitĂ©", qu'elle soit bonne ou mauvaise. Pour l'instant, donc, c'est pas a un trĂšs chouette paragraphe de description "La salle principale s’illumina Ă  l’entrĂ©e de sa propriĂ©taire dans la piĂšce. Une lumiĂšre douce, peu agressive. La salle Ă©tait dans la pĂ©nombre et les grands Ă©crans permettaient de voir l’infinitĂ© stellaire autour de cette grande cabine, comme s’il n’y avait pas de murs, de cĂąbles et de plaques de blindage. C’était beau. Elle prit un escalier sur la droite qui descendait sous cette immense plateforme. Un ensemble de petites et moyennes piĂšces se trouvaient lĂ . Une chambre par exemple."Alors on n'a pas de... descriptions des piĂšces pour autant, ça n'empĂȘche que ce qui est dĂ©crit est joliment dĂ©crit. Et puis... euh... " Elle aurait pu demander des serviteurs dans ces salles, mais elle prĂ©fĂ©rait ĂȘtre seule ici. C’était son espace personnel. Elle Ă©tait la plupart du temps seule ici et apprĂ©ciait ces petits moments de solitude."LĂ , on dĂ©gringole ^^. Autant le fond, ce qui est racontĂ© est sympa, autant en trois phrases, t'as vraiment bien poncĂ© le champ lexical de la solitude. Et encore je dis ça mais non, prĂ©cisĂ©ment. C'est un peu toujours les mĂȘmes mots et surtout trois phrases pour dire exactement la mĂȘme chose, sans vraiment... apporter quelque chose. L'idĂ©e gĂ©nĂ©rale est sympa, la maniĂšre de le prĂ©senter, moins. Le fait de devenir Gouverneur de Chengdu, Consule et ImpĂ©ratrice l’avait enrichi de nouveaux serviteurs=> le fait l'a enrichi. Le reste on s'en fiche. Le reste l'a enrichi. J'accorde le participe passĂ© ou pas ? Le cdv, c'est l', et il dĂ©signe Huayan, qui est une femme. Le cdv est avant le verbe donc... oui on accorde => le fait de devenir Gouverneur de Chengdu l'avait enrichie. "Alors, ces petits moments de solitude, elle les apprĂ©ciait. Cela lui permettait de se dĂ©tendre, de n’avoir aucun masque » sur le visage. Elle Ă©tait elle, dans ce grand espace construit pour elle avec son propre argent. Elle fit chauffer un thĂ©, pour retourna sur la plateforme principale oĂč Ă©tait son trĂŽne » et ses instruments de mĂ©ditation."C'est un moment sympa que, je trouve, tu gĂąches un peu avec ces guillemets sur masque et sur trĂŽne. On comprend qu'elle ne porte pas vraiment un masque, que c'est figurĂ©. Et ça a beaucoup de sens d'utiliser ce mot vu qu'elle porte parfois un masque pour se faire passer pour l'Innommable, ou encore pour sa propension Ă  changer d'apparence. Le fait de mettre des guillemets autour de ce masque, c'est vraiment "VOUS AVEZ COMPRIS ?!!!!". Pareil pour le trĂŽne. On ne sait qu'elle n'a pas un trĂŽne dans sa petite chambre personnelle, donc pas besoin de mettre des guillemets, on saisit l'intĂ©rĂȘt de parler de trĂŽne pour parler de son la diffĂ©rence que lui n’avait semble t-il tuer personne.=> À la diffĂ©rence que lui n'avait, semble-t-il, tuĂ© Il faut essayer de mettre les accents sur les A, mĂȘme si ce sont des majuscules. 2 Le fait qu'il n'y ait pas de virgule rend la phrase franchement brouillonne. Ton "semble-t-il" est ce qu'on appelle une incise. Ca apporte quelque chose Ă  la phrase, ça lui donne une Ă©lĂ©gance, mais il faut Ă  tout prix l'isoler, montrer qu'elle ne fait pas partie de ta proposition principale. LĂ , tu la mets comme un complĂ©ment d'objet juste derriĂšre ton verbe. 3 semble-t-il est une inversion sujet verbe trĂšs classique. À l'instar de il dit => dit-ilje parle => parlĂ©-jeTu Ă©tais => Ă©tais-tuOn met tout le temps un tiret. Ici c'est pareil. Semble-t-il, il faut un tiret entre les trois particules de cette inversion. 4 tuĂ© personne ou tuer personne ? La phrase est trop compliquĂ©e alors on va la simplifier pour savoir => Il n'a tuĂ© personne ou il n'a tuer personne. Le classique "Omar m'a tuer". Il faut Ă©videmment utiliser le "Ă©", le participe passĂ©. Sinon ! La fin est trĂšs intĂ©ressante. J'aurais aimĂ© encore plus d'introspection, de rĂ©flexion, de questionnements. Mais c'est bien de voir Huayan un peu s'interroger sur Lord Business et sur ses motivations. TrĂšs facile 5 xp, 50 munnies et 1 PS en dĂ©fense. Oh ! Il faut que tu te mouches ! Tout ce que tu as sous la main,c 'est... un rapport ?! Tu peux envoyer un mp Ă  GĂ©nĂ©ral Primus pour en rĂ©clamer un ! _______________________________ Lesgens naissaient Les gens vivaient Les gens mouraient. 25 10 Il s’en passe des choses dans ma citĂ©. Il n’y a qu’à regarder. On voit de tout, on peut tout voir. Mais ce qu’on ne voit jamais dans ma citĂ©, c’est un regard. Un regard qui vous
Je venais tout juste de dĂ©mĂ©nager. AprĂšs 5 ans d'appartement en centre ville, je m'Ă©tais trouvĂ© un coin tranquille en campagne, une ancienne ferme rĂ©novĂ©e au centre d'un grand jardin arborĂ©. C'Ă©tait le dĂ©but de l'automne, aprĂšs une dure journĂ©e Ă  dĂ©placer des meubles, je me souviens avoir passĂ© le reste de l'aprĂšs-midi assis sur le porche, admirant le spectacle des feuilles d'arbres virevolter autour des troncs pour aller mourir au sol. Une semaine plus tard, j'avais terminĂ© de dĂ©baller les cartons et je prĂ©parais la chambre d'ami pour ma petite cousine qui devait arriver dans la soirĂ©e. Comme j'Ă©tais entre deux emplois, ma tante m'avait demandĂ© de baby-sitter sa fille pendant quelques jours. J'avais acceptĂ© avec plaisir, n'ayant toujours pas internet ni de tĂ©lĂ©vision, un peu de compagnie allait me faire le plus grand bien."Elle a dĂ©jĂ  mangĂ©e, donc plus rien ce soir, mĂȘme si elle insiste", me dit ma tante en retournant dans sa voiture. "D'accord." rĂ©pondis-je en faisant un clin d'oeil Ă  Elisa. "Je t’appellerai tous les soirs ma chĂ©rie, pas de bĂȘtises!", fit-elle en dĂ©marrant le moteur. Elisa et moi firent des gestes d'adieu Ă  la voiture pendant qu'elle s'Ă©loignait entre les arbres. Une fois disparue au dĂ©tour du chemin, je regardai ma cousine d'un air complice."Il y a un gĂąteau au chocolat dans le frigo". Elle poussa un petit cri de joie et couru immĂ©diatement rejoindre la maison. Du haut de ses six ans et demie, Elisa n'Ă©tait pas une fillette trĂšs compliquĂ©e. En portant ses deux valises remplies de jouets, de carnets de dessins et autres joyeusetĂ©s jusqu'Ă  la maison, je me disais que le reste de la semaine allait ĂȘtre une partie de plaisir. J'avais tort. Le lendemain soir, aprĂšs avoir englouti nos assiettes de purĂ©e-jambon son plat prĂ©fĂ©rĂ©, nous nous Ă©tions installĂ© dans le salon, au coin du feu. Moi, lisant un livre sur le canapĂ©, elle, dessinant dans un de ses carnets, Ă  plat ventre sur le tapis. J'Ă©tais son cousin, mais elle avait pris l'habitude de m’appeler tonton. "Tonton?""Oui ma puce?""Je peux aller jouer dans le jardin?""Non il est trop tard pour ça". "Mais il fait encore jour!"Je jetai un Ɠil par la fenĂȘtre derriĂšre moi. Le soleil n'Ă©tait pas encore couchĂ©, mais ça n'allait pas tarder. "Bon d'accord, mais tu reste dans le jardin juste devant la maison. Si je te vois dans les arbres, je mets tous tes jouets dans le placard et je le ferme Ă  clef". Je n'avais pas terminĂ© ma phrase qu'elle Ă©tait Ă  mi-chemin de la porte d'entrĂ©e, un jouet dans chaque main. Inutile de la suivre pour la surveiller, je l'entendais donner des voix Ă  ses barbies Ă  travers la fenĂȘtre. Quelques minutes plus tard, absorbĂ© dans mon livre, je pris soudainement conscience qu'il n'y avait plus un bruit. "Elisa??"Je regardai par la fenĂȘtre et ne la vis pas. Le soleil Ă©tait en train de se coucher, la panique m'envahit mais fut de courte durĂ©e. "Je suis lĂ !"Je pris une profonde inspiration de soulagement en comprenant qu'elle Ă©tait dans la cuisine. Quel idiot. A partir de maintenant je ne la quitte plus des yeux. Ce soir-lĂ , comme la veille, je dus nĂ©gocier pour la mettre au lit. Assis au bord du lit, il fallait que je lui raconte une histoire, ça c'Ă©tait obligatoire, mais la question Ă©tant de savoir combien de temps j'allais devoir improviser dans mon rĂ©cit pour qu'elle se sente enfin prĂȘte Ă  fermer les yeux. Et comme je venais Ă  manquer d'inspiration, je pris la poupĂ©e qu'elle tenait entre ses mains et lui attribuai une histoire."Elle, c'est Martine, la fille du roi d'un pays trĂšs lointai...""...non, c'est pas vrai.", m'interrompis Elisa. Je lui souris, un peu surpris par le sĂ©rieux dans sa voix."Ah bon? Et pourquoi c'est pas vrai?""Elle s'appelle pas Martine, elle s'appelle Angeline.""Angeline? Pourquoi Angeline?""Je sais pas, c'est le jardinier qui me l'a donnĂ©e""Quel jardinier?""Celui qui ramasse les feuilles mortes dans le jardin"Le sourire s'Ă©vanouit sur mon visage. Elle avait levĂ© son doigt en direction de la fenĂȘtre. "Quoi...mon jardin?"Elle fit oui de la tĂȘte. J'observai un instant la poupĂ©e entre mes mains. Elle Ă©tait sale et trĂšs abĂźmĂ©e, ce qui est plutĂŽt normal pour un doudou. Mais je n'avais pas de jardinier. "Et... dis-moi, quand est-ce qu'il t'as donnĂ© la poupĂ©e, ce jardinier?""Quand je suis allĂ©e jouer tout Ă  l'heure."Je vis qu'elle remarquait l'inquiĂ©tude sur mon visage, alors je lui souris tendrement et l'embrassai sur le front avant de lui souhaiter bonne nuit. De retour sur le canapĂ© du salon, j'Ă©tais incapable de reprendre ma lecture. Un jardinier. L'aurait-t-elle inventĂ©? Non, elle n'avait pas l'air de mentir, et puis de toute façon ce n'est pas son genre. Alors quoi? Qu'un inconnu en randonnĂ©e traverse mon jardin et croise ma cousine, d'accord, mais qu'il lui donne une poupĂ©e? Quel genre d'individu se balade avec une vieille poupĂ©e? Tout ça n'a aucun sens... Le livre me tomba soudainement des mains et je me redressai d'un coup sur le canapĂ©. Un rayon de lumiĂšre venait de traverser le mur en face de moi. Sans rĂ©flĂ©chir, je me prĂ©cipitai dans le couloir pour sortir la batte de baseball du placard. Puis, j’éteignis toutes les lumiĂšres de la maison avant de revenir prudemment me poster prĂȘt de la fenĂȘtre du salon, cachĂ© dans l'ombre. Il y avait quelqu'un dans le jardin, Ă  une cinquantaine de mĂštre en face de l'entrĂ©e. Je distinguais clairement les contours de sa silhouette entre les arbres, car elle Ă©tait Ă©clairĂ©e par une lampe torche posĂ©e Ă  ses pieds. L'individu paraissait immobile et me tournait le dos. "Votre numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone est identifiĂ©, et votre communication sera enregistrĂ©, tout abus sera sanctionnĂ©", me dit la voix de femme prĂ©-enregistrĂ©e. AprĂšs quelques sonneries, quelqu'un dĂ©crocha. "Bonjour, police secours, je vous Ă©coute". "Bonjour, je vous appelle parce qu'il y quelqu'un dans mon jardin". L'agent de l'autre cĂŽtĂ© de la ligne pris mon adresse et m'informa qu'ils allaient envoyer quelqu'un dans la demi-heure. Je n'avais pas lĂąchĂ© du regard l'individu qui n'avait toujours pas bougĂ© d'un poil, si bien qu'aprĂšs une dizaine de minutes je commençai Ă  douter qu'il soit bien rĂ©el. Ce n'Ă©tait peut-ĂȘtre qu'un mannequin, une mauvaise blague de mes nouveaux voisins pour me souhaiter la bienvenue. Les plus proches vivaient Ă  trois kilomĂštres, je les avais rencontrĂ© pour demander ma route quand j'Ă©tais venu pour visiter la maison. Quatre Ă©tudiants en colocation, ce serait bien le genre. Oui, c'Ă©tait une blague. VoilĂ  quinze minutes que ce truc Ă©tait immobile, ce n'Ă©tait pas une personne. De toute façon, la police arrivait, j'allais le savoir bien assez tĂŽt. "Qu'est-ce que tu fais?"Je bondissait de ma cachette en sursaut. Elisa Ă©tait debout dans le couloir en pyjama. "Euh... rien je... je regarde s'il y a des animaux""Des animaux?""Oui, quand j'Ă©teins les lumiĂšres... il y a des cerfs qui viennent parfois se balader dans le jardin""Et... "Elle regardait la batte de baseball posĂ© contre le canapĂ©, juste Ă  cĂŽtĂ© de moi. "C... c'est pour les ours. Au cas oĂč.""Les ours??"Et merde. Quel con, elle ne va pas dormir de la nuit. "Non enfin... je t'expliquerai demain, il faut que tu ailles dormir, allez allez""Je veux regarder les animaux avec toi""Non non, de toute façon il ne viendrons pas, ça fait dĂ©jĂ  un moment que j'attends. Demain soir peut-ĂȘtre, en attendant, au lit! Allez hop!"Avant de la rejoindre pour la porter jusque dans son lit, j'avais jetĂ© un coup d’Ɠil dans le jardin. La silhouette avait disparue. J'ai demandĂ© aux deux policiers de bien vouloir rester dehors, expliquant que je ne voulais pas rĂ©veiller ma cousine. Ils m'ont interrogĂ© et j'ai rapidement fais le tour des environs avec eux, en commençant par l'endroit oĂč j'avais vu la silhouette. Pas une trace de l'individu."On va rester dans le coin pendant une petit heure, sur la route au niveau de l'intersection. Sur ce numĂ©ro vous pouvez nous joindre directement, si on remarque quelque chose on s'en occupe et on vous appelle, de votre cĂŽtĂ©, si vous voyez quelque chose, appelez nous mais ne sortez pas de la maison.""D'accord. Merci beaucoup.""C'est normal. Si dans une heure on ne vous a pas contactĂ©, considĂ©rez qu'on est rentrĂ© au poste, et fermez votre porte Ă  clef."Alors j'attendis, postĂ© dans l'ombre prĂȘt de la fenĂȘtre du salon, comme plus tĂŽt. Je passai mon regard d'est en ouest sur le jardin, scrutant chaque arbre Ă  la recherche d'un mouvement. Au bout d'une heure de silence sans la moindre manifestation d'une silhouette mystĂ©rieuse, j'entendis au loin dĂ©marrer un moteur. Les policiers Ă©tait verrouillai les deux portes d'entrĂ©e et vĂ©rifiai chaque fenĂȘtre. Il Ă©tait hors de question que je dorme dans ma chambre, alors je pris ma couette et mon oreiller pour m'installer un lit de fortune prĂšs de la porte de la chambre d'Elisa. AllongĂ© dans le couloir, la batte de baseball le long du corps, j'essayais de me rassurer pour trouver le sommeil. Tout ça n'est qu'une mauvaise blague, je passerai voir mes voisins dĂšs demain matin pour m'en assurer. "Tonton! Tonton rĂ©veilles toi!""Hein? Quoi?"Elisa Ă©tait accroupie au dessus de ma tĂȘte, elle remuait mes Ă©paules avec ses petites mains. Il faisait encore nuit."Qu'est-ce qui se passe? Quelle heure il est?""Il y a quelqu'un dans le jardin!"L'adrĂ©naline envahit mon corps, j'attrapai la batte de baseball. Finit de rigoler. Blague ou pas, je vais le dĂ©foncer."Va dans ta chambre et reste-y. Je vais aller voir".Je fis un dĂ©tour par la cuisine avant de sortir, un couteau ne serait pas de trop. Une fois dehors, je vis la lumiĂšre au mĂȘme endroit que plus tĂŽt, la silhouette Ă©tait de retour. Je pris une profonde inspiration avant de m'Ă©lancer dans sa direction. "Eh! Qu'est-ce que vous foutez lĂ ?"L'individu se retourna pour me faire face. C'Ă©tait un homme relativement ĂągĂ©, vĂȘtu d'une salopette marron sur un pull vert trĂšs usĂ©. Je m'Ă©tais approchĂ© jusqu'Ă  me tenir Ă  cinq mĂštres de lui, et je remarquai que ce n'Ă©tait pas une lampe torche qui l'Ă©clairait, mais une sorte de lanterne posĂ©e Ă  ses pieds. Il me regardait droit dans les yeux. "Qu'est-ce que vous foutez dans mon jardin?", demandais-je en serrant un peu plus fort la batte de baseball."On m'appelle Le Bictou, rĂ©pondit l'inconnu. Je suis le jardinier""J'ai pas de jardinier. Cassez-vous d'ici et revenez pas, sinon j'appelle les flics""Vous l'avez dĂ©jĂ  fait tout Ă  l'heure, c'Ă©tait pas trĂšs efficace. Je vous ai vu passer avec les policiers, j'Ă©tais cachĂ© lĂ -bas"Il leva son bras droit pour dĂ©signer la ligne de buisson qui bordait le cĂŽtĂ© ouest du jardin."Barrez-vous. Maintenant"."Je ne peux pas.""Pourquoi?""Parce que je dois rester fidĂšle au poste...".SpoilAfficherMasquer...ou cancer SpoilAfficherMasquerNan je dĂ©conne, en vrai les kheys je suis dĂ©solĂ© mais panne d'inspiration, j'ai pas rĂ©ussi Ă  trouver de suite...
DĂšsson adolescence, Franck Gastambide se passionne pour les chiens et leur dressage. Une passion qui le suivra jusque dans le cinĂ©ma. En effet, spĂ©cialiste des chiens « d’attaque », c’est Ă  l’ñge de 20 ans qu’il se fait repĂ©rer et devient dresseur d’animaux pour le 7Ăšme art. Un tremplin pour sa carriĂšre d’acteur.
24 aoĂ»t 2022 Category News Comments Ca y est, on y est, c’est terminĂ©. Les parois encore tĂąchĂ©es du sang des innocents s’effondrent, la mousse humide se dĂ©colle des stalactites pour tomber dans les riviĂšres acides, les rats et chauves-souris filent vers d’autres mausolĂ©es, le sol se craquelle, le terrain s’affaisse et bientĂŽt ne restera que des marĂ©cages funĂ©raires. La crypte toxique s’éteint et son dĂ©voyĂ© des cimetiĂšres Rigs Mordo avec elle. Tourments et tortures Ă  leurs Ăąmes. Quelques minutes me sĂ©parent toujours de la ruine et me permettent donc, Ă  la lueur d’une bougie cachĂ©e sous un crĂąne humain, de noircir un ultime parchemin, tant que l’encre ne me fait pas dĂ©faut et qu’aucun dĂ©bris ne vienne fracasser mes cornes. Tout a pourtant Ă©tĂ© dit ou presque, en dix ans. Il reste certes quelques coins de terre maudits dont je n’ai pas vantĂ© les fragrances cadavĂ©riques, quelques tombes que je n’ai pas profanĂ©es. Des corps restĂ©s intacts et sauvĂ©s de mes lames, des sirĂšnes dont les secrets seront gardĂ©s. Des forĂȘts oĂč je n’ai pas trĂ©buchĂ©, des dĂ©serts inexplorĂ©s. Des anatomies non terminĂ©es et des festins anthropophages remballĂ©s prĂ©maturĂ©ment, avant le chariot de fromages et la dame blanche. C’est ainsi, on ne peut pas tout faire ni ĂȘtre partout Ă  la fois, et d’autres combleront les trous, pallieront aux manques. J’ai fais ce que j’avais Ă  faire. 1399 films dĂ©pecĂ©s c’est con, Ă  un prĂšs c’était rond, une quinzaine de dossiers, autant de documentaires, plus de quarante numĂ©ros de fanzines parcourus, trente-et-un livres percĂ©s Ă  jour, quinze Rayon Action oĂč je troquais la hallebarde contre le AK-47, quelques 16 interviews et 558 news. Celles-ci se rarĂ©fiĂšrent avec le temps pour carrĂ©ment disparaĂźtre sur les derniĂšres annĂ©es, par manque d’intĂ©rĂȘt pour l’actualitĂ© principalement, ainsi que par lassitude face aux nombreuses nĂ©crologies Ă  effectuer. Nous avons perdu beaucoup de monde, en dix ans, et s’il fut facile de trouver les mots pour les premiers partis, les suivants, petits suiveurs qui ne faisaient que copier leurs aĂźnĂ©s et se moquĂšrent bien qu’il n’y ait rien d’original Ă  s’en aller pour de bon, tombĂšrent au moment oĂč les mots manquĂšrent. Ce fut d’ailleurs mon problĂšme majeur sur les derniers temps. Un manque cruel de mots. Comment encore dĂ©crire sans se rĂ©pĂ©ter les maraudes nocturnes de l’aristo vampire, petit prince du cocufiage
 comme tous ceux qui le prĂ©cĂ©dĂšrent ? Comment renouveler son vocabulaire face Ă  des hommes-loups couchant tous Ă  la mĂȘme niche et usant tous de la mĂȘme lune, pleine Ă  tous les coups, pour prendre des crocs et grogner de pareilles façons ? Les momies ne piquent jamais de sprint, les savants fous partent systĂ©matiquement en cendres avec leur crĂ©ation, les tueurs masquĂ©s restent taiseux et ne s’excusent jamais, les rednecks crachent leurs chicots puis vous font cracher les vĂŽtres et les petits hommes verts ont de grandes envies de conquĂȘte. J’aime tout ça. Je l’ai toujours aimĂ©. DĂšs que je suis tombĂ© sur le dessin-animĂ© FantĂŽmes et puis sur celui des Tortues Ninjas dans les annĂ©es 80. J’ai su que j’aimais les spectres et les mutants, et fidĂšle je leur suis restĂ©. Je l’ai encore su lorsque mon pĂšre m’invitait Ă  visionner telle bande sur un curĂ© se mangeant une scie circulaire dans l’abdomen, sur tel laborantin persuadĂ© d’avoir trouvĂ© le sĂ©rum repoussant la mort, sur tel manoir farci de golems pĂ©tomanes ou sur telle riviĂšre oĂč ne dorment que d’un Ɠil des nazis zombies allergiques au soleil. J’aimerai toujours ça. Mais je ne ressens plus le mĂȘme besoin d’en parler. C’est aussi simple que cela. Je l’ai fais. J’espĂšre pas trop mal. Je n’en suis toujours pas convaincu. Car le processus fut parfois douloureux, et Ă  vouloir trop bien faire on se soumet au pire des regards critiques, celui paralysant du type qui tient la plume et se bloque avant mĂȘme l’impact avec la page. Je tricote un peu, car en vĂ©ritĂ© je n’ai jamais passĂ© plus de deux minutes Ă  me demander ce que j’allais bien pouvoir raconter, Ă©tant de l’école Ă©cris d’abord, tu feras le tri ensuite. » Si on ne se lance pas, rien ne sort. Mais ce fut dur Ă  l’occasion, et si j’ai attendu 2022 pour dynamiter mon antre, je jongle en vĂ©ritĂ© avec l’idĂ©e depuis 2018 au moins. La peur de se rĂ©pĂ©ter, renforcĂ©e par la prise de conscience que les films traitĂ©s se rĂ©pĂštent dĂ©jĂ  entre eux, les uns se faisant Ă©cho des autres, les rĂ©alisateurs chapardeurs dĂ©calquant au trait prĂšs ce qu’ils ont vu l’avant-veille, jusque dans les intonations de personnages eux-mĂȘmes habillĂ©s aux mĂȘmes enseignes et sortis des mĂȘmes Ă©coles de pensĂ©e. Celles leur apprenant Ă  baiser lĂ  oĂč deux jeunes se sont fait empaler le week-end prĂ©cĂ©dent, gĂ©nĂ©ralement. J’aime tout ça vous voyez que je me rĂ©pĂšte, mais je l’ai trop criĂ©. Je n’ai presque plus de voix, et je me dois de garder le peu qu’il me reste pour Black Lagoon Fanzine, aventure similaire j’y traite des mĂȘmes sujets que dans mon cloaque pourri mais aussi diffĂ©rente, car je n’y suis pas pĂšre cĂ©libataire. Au lagon, je suis en couple. Nous sommes deux Ă  mettre le cartable au petit le matin. Deux Ă  lui donner le bain le soir venu. Deux Ă  penser Ă  son avenir, Ă  le prĂ©parer soigneusement. Toxic Crypt Ă©tait un projet solitaire et donc une masse de travail rarement partagĂ©e – mĂȘme si quelques sauvageons venaient parfois se poser ici et ne pouvaient s’empĂȘcher de tagger les murs. Toxic Crypt, c’était auparavant une chro tous les deux jours, puis lorsque je n’en pu plus, ce fut trois par semaine. Pas la baisse de rythme du siĂšcle, mais cela me permettait de souffler, de m’offrir des soirĂ©es passĂ©es Ă  faire autre-chose que vider les charniers du genre. Tenir un site seul, cela signifie aussi ingurgiter plus de films que l’on peut parfois en avaler, consacrer minimum quatre soirĂ©es par semaine au visionnage d’égorgements, Ă©tripages, rĂ©surrections et malĂ©dictions. Jusqu’à y perdre goĂ»t. Je sais que ça n’en avait pas l’air, car avec Toxic Crypt je cherchais une ambiance, une ode Ă  une culture faite mode de vie, mais sous le slime se cachaient des goĂ»ts plus variĂ©s qu’il n’y paraĂźt, des intĂ©rĂȘts autre que la dĂ©coupe de promeneur. Des passions pour certaines mises en sourdine durant une dĂ©cennie, tandis que celle pour l’épouvante diminuait peu Ă  peu. Trop envahissante, trop dans la gueule. Trop Ă©puisante. Je sais que certains lecteurs fidĂšles et amis proches voient cette mise en biĂšre comme un sinistre Ă©vĂšnement, comme un triste au revoir. Ce n’est lĂ  qu’un mirage de l’esprit. Vous retrouverez des sites de types aussi Ă  fond que moi. Le net en dĂ©borde. Certains plus endurants ont fait le double de mon temps et le font encore, sous une forme ou une autre. Vous avez de quoi faire. Moi, je vais me reposer un peu. RĂ©apprendre Ă  ĂȘtre seul avec un film, Ă  le voir sans me demander ce que je vais en dire le lendemain, Ă  entrer en communion avec sans sentir les ombres du reste du milieu bis venir me griffer l’échine. En refaire une expĂ©rience personnelle. Le faire quand je veux, comme je veux. Si je veux. C’est heureux, croyez-le. Je sais aussi que quelques-uns regrettent, voire ne comprennent pas, que le site disparaisse enterrement prĂ©vu Ă  la mi-septembre, plutĂŽt que de le laisser en ligne. La question n’est pas financiĂšre. Cela a son petit prix de garder une base de donnĂ©es consĂ©quente sur le marchĂ©, mais ce n’est pas non plus excessif. Non, j’ai tout simplement besoin de savoir la chose derriĂšre moi, de ne pas me sentir accrochĂ© Ă  un vieux rocher que je ne parviendrais Ă  tirer ailleurs. A la mort de mon pĂšre, je fus soulagĂ© que ma famille et moi ayons optĂ© pour l’incinĂ©ration, car je n’aurais alors pas Ă  craindre de ne pouvoir m’éloigner d’une tombe. Je ressens la mĂȘme chose avec Toxic Crypt pour que page se tourne, le livre tout entier il faut parfois brĂ»ler. Je ne sortirai pas non plus un recueil de chroniques. Plusieurs m’ont glissĂ© l’idĂ©e Ă  l’oreille. J’y suis totalement opposĂ© et je ne le ferai pas. Parce que je veux passer Ă  autre-chose, d’une part. Parce que je suis dĂ©jĂ  fort occupĂ© avec Black Lagoon et quelques autres projets d’amis que je soutiens, d’une autre. Et d’une derniĂšre parce que Toxic Crypt, s’il a beaucoup comptĂ© pour une poignĂ©e, ne fut pas non plus un franc succĂšs ni une rĂ©fĂ©rence. C’était un petit site, quasiment un blog, vouĂ© Ă  l’obscuritĂ©. Et ça m’allait bien c’est dans le noir que l’on se fait des confidences. Mais c’est aussi une rĂ©alitĂ© transformer le site en une version papier, mĂȘme pour un best-of, serait lui donner une importance qu’il n’a en vĂ©ritĂ© jamais eue. Je ne veux pas avoir la prĂ©tention de la lui donner. En outre, certains papiers vivront sous une autre forme, car Black Lagoon continue Ă©videmment et qu’il est probable que certaines prophĂ©ties ici clamĂ©es se rĂ©aliseront lĂ -bas. No remorse, donc, car je suis allĂ© au bout du truc, aussi loin que possible avec une promo inexistante me vendre et feindre les amitiĂ©s pour gagner du like n’a jamais Ă©tĂ© ma cup of tea, tenu aussi longtemps que je le pouvais Ă  une cadence Ă©levĂ©e. J’ai dĂ©couvert des films que je n’aurais probablement jamais vus si la crypte ne me nourrissait pas d’une curiositĂ© toujours plus grande. J’ai travaillĂ© mon Ă©criture, me suis amĂ©liorĂ©, ai appris des choses. Et j’ai fais un paquet de bonnes rencontres. Je ne vais pas tomber dans le name dropping par peur de vexer qui je pourrais oublier, mais beaucoup de visages me viennent en tĂȘte. Il y a ce type qui a passĂ© quelques mois dans la crypte Ă  jouer du scalpel pour chroniquer plusieurs Ɠuvres europĂ©ennes, dont j’ai Ă©normĂ©ment appris dans les salles d’autopsie oĂč il fut un grand instructeur. Cet autre avec qui ça parlait d’abord aquarium Ă  piranhas et avec lequel on a fini par aller se noyer dans des ocĂ©ans entiers d’hommes-poissons. Cet emmerdeur incapable de respecter mes lĂ©gitimes vƓux de solitude et auquel il me sera toujours impossible d’avouer apprĂ©cier la compagnie. Cet homme de peu de mots et dont la moitiĂ© est Ă  destination de la gent fĂ©minine et ses dĂ©colletĂ©s dont la confiance sans cesse renouvelĂ©e me fait me sentir privilĂ©giĂ©. Ce barbare qui rĂŽde quasiment depuis le premier jour dans la crypte alors qu’il devait lui aussi s’occuper de la sienne, dont les encouragements n’ont jamais cessĂ© et furent toujours source de motivation. Ce gus avec qui il est possible de parler aussi bien de rĂ©alisateurs inconnus mĂȘme de leurs mĂšres que de youtubeurs se branlant dans des figurines Star Wars qu’ils font parfois fondre dans l’acide. Tous ces cafards furieux, mĂ©duses nymphomanes et droguĂ©s en overdose donnant dans l’impression de tracts visqueux de 60 Ă  600 pages m’ayant un jour invitĂ© Ă  Ă©ructer dans leurs pages, et qui pour certains ne manquĂšrent jamais de me prodiguer de justes conseils, parfois informatiques et photoshopesques. Ce couple fait Ă©diteur des films les plus rĂ©pugnants du monde connu, en fait les types les plus charmants et dĂ©licats qui soient. Ce gars que j’admirais ado et qui me donna l’opportunitĂ© de lui parler d’égal Ă  Ă©gal, alors qu’il n’y avait pas lieu de le faire. Tous ces freaks portĂ©s sur le cannibalisme avec qui j’ai passĂ© des heures en voiture, vidĂ© des verres, causĂ© jusqu’aux heures les plus tardives, Ă  qui j’ai lĂąchĂ© un peu de monnaie, qui m’en ont lĂąchĂ© un peu parfois aussi. Puis tous ces lecteurs et lectrices, qui partageaient, commentaient, demandaient des nouvelles, venaient d’un rĂ©seau social ou un autre, n’en loupaient jamais une. Je ne vous cite pas, ce serait trop long. Mais je me souviens des noms et pseudos de chacun. A vous tous, merci du fond du coeur de pierre. Merci aussi Ă  Ayla, qui posa la premiĂšre pierre en 2012 et me montra comment construire Ă  partir de lĂ . Ainsi qu’à mon pĂšre, qui s’il n’avait pas achetĂ© et enregistrĂ© tant de VHS il y a quarante ans de cela ne m’aurait pas injectĂ© le virus du revenant. Puis merci Ă  moi-mĂȘme, aprĂšs tout. Parce que, tout de mĂȘme, quel pĂ©nis. Baisez vos mĂšres, Rigs Mordo

Enfin pour ne pas qu’il y ait mĂ©prise : ce qui nous obsĂšde, c’est qu’il y a beaucoup trop de choses que nous voudrions partager avec toi dans ce journal et pas assez de pages. Quand en 2018, le ThéùtredelaCitĂ© se mue en maison des artistes pour vivre 24h/24 au rythme de la crĂ©ation de spectacles, il nous a trĂšs vite semblĂ© impossible de ne pas te rendre compte de toutes les

TÉMOIGNAGE - Je n'ai jamais eu une vision misĂ©rabiliste de la prostitution et c'est pendant mes Ă©tudes d'infirmiĂšre que j'ai commencĂ© Ă  m'y intĂ©resser. Parce que, Ă  un moment, vous vous dites je suis obligĂ©e de travailler pour gagner ma vie et il n'y a pas de raison de s'interdire de le faire de cette maniĂšre. Jutta Klee via Getty Images Jutta Klee via Getty Images Je n'ai jamais eu une vision misĂ©rabiliste de la prostitution et c'est pendant mes Ă©tudes d'infirmiĂšre que j'ai commencĂ© Ă  m'y intĂ©resser. Parce que, Ă  un moment, vous vous dites je suis obligĂ©e de travailler pour gagner ma vie et il n'y a pas de raison de s'interdire de le faire de cette maniĂšre. Au dĂ©but, j'ai regardĂ© ça de loin puis finalement, Ă  21 ans, je me suis dĂ©cidĂ©e Ă  poster une annonce sur un site d'escort. C'Ă©tait avant la fin de l'annĂ©e scolaire. J'ai eu des rĂ©ponses assez rapidement mais je voulais me laisser le temps de choisir mon premier client. Je voulais quelqu'un que je "sente" au tĂ©lĂ©phone. Entre temps les vacances se sont passĂ©es et finalement j'ai rencontrĂ© un homme dans un hĂŽtel pour une heure, une heure et demie. Il devait avoir la quarantaine. J'ai gagnĂ© 200 euros. Quand vous dĂ©butez, comme dans n'importe quel mĂ©tier, vous vous dites que la prochaine fois sera mieux. Je pense aux questions de sĂ©curitĂ©, aux sujets qu'il faut ou non aborder ou Ă  des choses trĂšs pratiques comme savoir faire des massages. Ce sont des choses que l'on apprend au fur et Ă  mesure. Je me souviens que la premiĂšre fois, j'ai trouvĂ© dommage de ne pas avoir pu parler avec mon client, de ne pas avoir pu le dĂ©couvrir. Maintenant j'essaie d'aller boire un verre avec eux avant. Mais pas souvent dans des endroits luxueux. Je n'ai jamais eu une vision de ce mĂ©tier Ă  la Pretty woman, donc avoir des rendez-vous au Formule 1 ou Ă  l'Etap' Hotel ne m'a jamais dĂ©rangĂ©. AprĂšs je ne crache pas sur une belle chambre et une grande baignoire mais je me fous que mon client ait plein de thunes ou qu'il n'en ait pas. Le principal, c'est que je me sente en sĂ©curitĂ©. C'est pourquoi, il m'est arrivĂ© plusieurs fois d'aller au domicile du client. Mais je ne l'ai jamais fait chez moi. Prostitution chronique d'une paupĂ©risation annoncĂ©eProstitution Antoine lance une pĂ©tition contre la pĂ©nalisation du client"Elles veulent Ă©radiquer la prostitution, mais elles rĂȘvent", par Esther Benbassa Pendant mes Ă©tudes, le nombre de passes Ă©tait fonction des appels que je recevais et de mes disponibilitĂ©s. Quand j'Ă©tais en stage par exemple, il m'arrivait de passer un mois sans voir personne. Mais durant cette pĂ©riode, cette activitĂ© m'a permis de payer assez facilement mon loyer et tout le reste. Ensuite, avec la prostitution, je gagnais assez bien ma vie pour me consacrer bĂ©nĂ©volement Ă  des associations ou des causes qui me tiennent Ă  cƓur. Les mois oĂč je carburais, je pouvais gagner jusqu'Ă  4000 ou 5000 euros et en moyenne ça tournait entre 2000 et 3000 euros. Aujourd'hui je suis plus occasionnelle car j'ai un travail rĂ©munĂ©rĂ© Ă  cotĂ©. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je n'aime pas trop avoir plusieurs clients par jour. Je ne le fais qu'avec des habituĂ©s car je prĂ©fĂšre avoir toute ma tĂȘte et ne pas ĂȘtre trop fatiguĂ©e pour me consacrer Ă  eux. Parce que vous pouvez penser que la prostitution, c'est juste Ă©carter les cuisses et se laisser faire mais ce n'est pas mon avis. Je prends un grand plaisir Ă  dĂ©tecter chez mes clients ce qui ne va pas chez eux pour tenter de comprendre comment je peux les aider. Certains, mĂȘme si je ne les voyais qu'une fois, on continuait Ă  s'Ă©changer des SMS. En tous cas, j'ai toujours Ă©tĂ© naturelle avec mes clients. Et je ne suis pas de celles qui disent la prostitution, c'est mon travail, je m'interdis de prendre du plaisir et je garde ça pour mon compagnon. Au contraire, je considĂšre que mon boulot doit ĂȘtre agrĂ©able. Plusieurs fois, j'ai Ă©tĂ© payĂ©e juste pour jouir, il n'y a mĂȘme pas eu de pĂ©nĂ©tration. Quant Ă  mes proches, jamais je ne leur ai cachĂ© ma profession. A aucun de mes compagnons non plus, parce que je suis fiĂšre de cette activitĂ© et je suis fiĂšre de ce que je suis. Aujourd'hui, j'ai 26 ans, et je continuerais aussi longtemps que ça me plaira. Je n'ai pas de date de pĂ©remption! Et mĂȘme avoir des enfants ne me pose pas de problĂšme. Faire ce mĂ©tier ne fait pas de nous des mauvaises mĂšres.

Ils’en passe des choses dans ma citĂ©. Il n’y a qu’à regarder. On voit de tout, on peut tout voir. Mais ce qu’on ne voit jamais dans ma citĂ©, c’est un regard. Un regard qui vous regarde et qui s’attarde. Les gens naissaient Les gens vivaient Les gens mouraient. Et moi, je restais sur mon banc de pierre, encadrĂ© par mes deux sacs. Je regardais.

J’ai eu l’impression d’ĂȘtre entourĂ© de chaleur
 C’était une onde bienfaisante
 Il Ă©tait comme collĂ© Ă  ma peau
 Je me sentais baignĂ©e de joie et d’amour
 » Certes, les variations sont multiples, mais le sens global exprimĂ© demeure fondamentalement le mĂȘme. Des personnes rationnelles tĂ©moignent de l’inouĂŻ, des signes des dĂ©funts, un contact sensible, rĂ©el, avec leurs proches dĂ©cĂ©dĂ©s. Dans tous les cas, il s’agit d’une expĂ©rience spontanĂ©e, survenue sans l’intermĂ©diaire d’un mĂ©dium et le plus souvent dans les premiers jours ou semaines aprĂšs le dĂ©cĂšs. Cette expĂ©rience indĂ©finissable porte un nom VSCD, vĂ©cu subjectif de contact avec un dĂ©funt », ou encore CAD pour communication avec les dĂ©funts ». Des termes qui, pour beaucoup de sceptiques, appartiennent au domaine des impressions, voire des affabulations mais qui, pour ceux qui portent tĂ©moignage, soulagent. Car nommer cette expĂ©rience est dĂ©jĂ  la reconnaĂźtre. Des signes des dĂ©funts qui ne trompent pas De nombreuses personnes ont ainsi des contacts avec des dĂ©funts sans passer par des mĂ©diums. Ce sont des personnes que l’on pourrait qualifier de normales » et qui ne se savent douĂ©es d’aucun don paranormal. Toutes Ă©voquent pourtant des VSCD qu’il est possible de classer en une brĂšve typologie. Les VSCD les plus courants sont d’ordre sensitif Ă©vocation d’une sensation inĂ©dite “d’enveloppement d’amour” et de chaleur intense, un sentiment de paix et de joie infini, tactile on se sent touchĂ© par une prĂ©sence qui parfois peut refaire un geste familier du dĂ©funt, symbolique comme les papillons, les oiseaux ou les arcs-en-ciel, physique une lumiĂšre ou un appareil Ă©lectrique qui s’allume ou s’éteint, une montre qui s’arrĂȘte dĂ©finitivement Ă  l’heure du dĂ©cĂšs, visuel vision partielle ou complĂšte du dĂ©funt, olfactif une odeur Ă©voquant le dĂ©funt. Le VSCD peut survenir aussi dans un rĂȘve oĂč le dĂ©funt transmet un message ou encore une communication avant l’annonce du dĂ©cĂšs. Un exemple frappant a ainsi Ă©tĂ© rapportĂ© Ă  plusieurs reprises celui des dessins d’enfants ayant vĂ©cu en camps de concentration. Alors que ces dessins ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans des lieux oĂč la mort Ă©tait omniprĂ©sente, on observe sur plusieurs la prĂ©sence de papillons. La symbolique prend une dimension encore plus forte si l’on se souvient que, dans la mythologie grecque, l’ñme acquiert des ailes de papillon. Ainsi elle peut manifester son amour de diffĂ©rentes maniĂšres
 Sur le mĂȘme sujet Nos proches nous parlent, apprenons Ă  les entendre, l’interview de ValĂ©rie Seguin Le jour oĂč j’ai commencĂ© Ă  communiquer avec les morts TĂ©moignages ils ont reçu un message de leur dĂ©funt, ils racontent Une passeuse d’ñmes nous explique comment dĂ©crypter les signes des dĂ©funts Des chiffres parlants
 Mais peu de recherches sur les signes des dĂ©funts L’expĂ©rience du vĂ©cu subjectif de contact avec un dĂ©funt » ne serait pas si rare. 25% des EuropĂ©ens et 20 Ă  44% des AmĂ©ricains dĂ©clarent l’avoir Ă©prouvĂ©e. Pour l’Europe, une large enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e dans 13 pays. Elle porte sur les domaines de la tĂ©lĂ©pathie, de la clairvoyance et du contact avec les morts. Sur ce dernier point, les individus sondĂ©s devaient rĂ©pondre Ă  la question Avez-vous dĂ©jĂ  eu l’impression d’ĂȘtre rĂ©ellement en contact avec une personne dĂ©cĂ©dĂ©e ? De grandes diffĂ©rences par pays apparaissent, puisque les rĂ©ponses positives varient entre 9% et 41% des sondĂ©s. l’Islande en tĂȘte avec 41%, puis l’Italie avec 34%, l’Allemagne de l’Ouest 28%, la Grande-Bretagne 26%, la France 24 %, la Belgique 18%, l’Irlande et l’Espagne 16%, la Finlande et la SuĂšde 14%, la Hollande 12%, le Danemark 10% et la NorvĂšge 9%. En rĂ©sumĂ©, il ressort en moyenne qu’un quart des EuropĂ©ens reconnaĂźt avoir eu un contact direct avec un ĂȘtre dĂ©cĂ©dĂ©. Pour les États-Unis, les estimations, prudentes, annoncent 20% de rĂ©ponses positives Ă  la question. Mais certaines estimations avancent un pourcentage beaucoup plus Ă©levĂ©, notamment chez les parents et les enfants en deuil, les veufs et veuves. MalgrĂ© ces chiffres Ă©levĂ©s, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements de la recherche dans le domaine. A ce jour, il n’existe aucune Ă©quipe de chercheurs qui rĂ©pertorient, de façon systĂ©matique, les rĂ©cits de VSCD, en Ă©cartant ce qui est de l’ordre du psychiatrique hallucinations, dĂ©lires d’interprĂ©tations etc. pour ne s’en tenir qu’à des faits tangibles. Les voies d’investigation sont dĂ©sormais ouvertes
 » constate le psychiatre français Christophe FaurĂ©, spĂ©cialiste de la fin de vie et du deuil. À Ă©couter Anne Tuffigo, mĂ©dium, dialogue avec les dĂ©funts et dĂ©crypte leurs signes Podcast “La mort peut ĂȘtre un cadeau”. Des signes des dĂ©funts racontĂ©s par des proches Depuis que je m’intĂ©resse Ă  ce sujet, les langues se dĂ©lient, plusieurs personnes me parlent spontanĂ©ment d’expĂ©riences comparables. Pour n’en citer que quelques-unes, trois personnes m’ont racontĂ© avoir reçu la visite d’un dĂ©funt ne sachant pas qu’il Ă©tait mort. L’une a Ă©prouvĂ© une forte sensation de prĂ©sence du dĂ©funt auprĂšs d’elle. La seconde a senti un souffle qui la bousculait et a spontanĂ©ment pensĂ© au dĂ©funt. La troisiĂšme personne dormait et a eu l’intuition du dĂ©cĂšs dans un rĂȘve. Toutes trois se trouvaient Ă  des centaines de kilomĂštres du lieu du dĂ©cĂšs. Sophie, la compagne d’un ami rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ©, me confie que le matin des funĂ©railles, un oiseau a cognĂ© Ă  deux ou trois reprises Ă  sa fenĂȘtre Ă  coups de bec. Elle l’a pris comme un signe. Quelques jours plus tard, alors qu’elle se reposait, elle a cette fois fortement ressenti la prĂ©sence physique de son compagnon dans son lit pendant environ cinq bonnes minutes, comme si, dans un puissant enveloppement d’amour, il la tenait dans ses bras. Ce fut tellement intense, me dit-elle, que j’étais persuadĂ©e qu’il Ă©tait lĂ . Puis j’ai senti qu’il se dĂ©tachait de moi. Et Ă  ce moment-lĂ , je me suis tout de suite retournĂ©e pour voir si cette “prĂ©sence” Ă©tait lĂ  physiquement. Les jours suivants, j’étais pressĂ©e d’aller me coucher car j’avais l’espoir que cette expĂ©rience se renouvellerait, mais cela ne s’est jamais reproduit. » Lire aussi Depuis un an, je suis en contact avec des dĂ©funts PublicitĂ©Ils passeraient aussi par les ondes et le vĂ©gĂ©tal
 J’apprends aussi que lors des funĂ©railles de la mĂšre d’une connaissance, le tĂ©lĂ©phone de la meilleure amie de la dĂ©funte a sonnĂ©. L’écran affichait le numĂ©ro de la personne dĂ©cĂ©dĂ©e. NĂ©anmoins nul ne se trouvait au bout du fil et aprĂšs vĂ©rification, personne n’avait utilisĂ© le tĂ©lĂ©phone de la dĂ©funte. Troublant non ? D’autant plus que cette connaissance est plutĂŽt rĂ©fractaire Ă  ces sujets. Ce phĂ©nomĂšne tĂ©lĂ©phonique figure parmi les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es sur les VSCD. Autre signe assez surprenant encore, perçu Ă  travers le vĂ©gĂ©tal deux personnes m’ont rapportĂ© un tĂ©moignage similaire. L’une d’entre elles a vu la plante que lui avait offerte son frĂšre dĂ©cĂ©dĂ© refleurir le lendemain de son dĂ©cĂšs, la plante Ă©tait pourtant morte et ne recevait aucun soin depuis des mois. Elle n’a jamais refleuri ensuite
 À lire Les morts nous entendent-ils ? Peut-on communiquer avec eux ? Une mĂ©dium nous Ă©claire sur le sujet ! Au-delĂ  du cercle des intimes Au dĂ©part, le pourcentage relevĂ© par les Ă©tudes d’une personne sur quatre ayant reçu ainsi un signe d’un dĂ©funt, m’a paru incroyable. Mais je me suis vite aperçue qu’il suffisait que je parle de ma propre expĂ©rience de VSCD, ressentie lors du dĂ©cĂšs de mon pĂšre phĂ©nomĂšne qui a durĂ© 3 jours et demi !, pour que d’autres que moi osent Ă  leur tour en parler. La plupart des gens craignent tout simplement de passer pour des illuminĂ©s ! En attendant plus de confirmations scientifiques de ces phĂ©nomĂšnes, le partage d’expĂ©rience demeure une maniĂšre d’en attester. Sans cela, combien de fois ne passerait-on pas Ă  cotĂ© de ces phĂ©nomĂšnes, sans savoir que c’est peut-ĂȘtre notre cher dĂ©funt qui nous envoie un signe
 À moins que nous ne prĂ©fĂ©rions qualifier tout cela de hasards »  À lire ValĂ©rie Seguin, est l’auteure du film “Et si la mort n’existait pas” visible sur Youtube et du livre “Les trois jours et demi aprĂšs la mort de mon pĂšre” Editions Les ArĂšnes, 2015, un tĂ©moignage enquĂȘte aux frontiĂšres de la mort. TZSpOF.
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  • il s en passe des choses dans ma citĂ©