Pouraméliorer le cadre de vie, valoriser et préserver ses paysages tout en rationalisant ses pratiques, la commune de Basse-Goulaine a élaboré et mis en place un plan de gestion
Les espaces boisés sous régime forestier ONFLe régime forestier est un ensemble de garanties permettant de préserver la forêt sur le long terme. Il constitue un véritable statut de protection du patrimoine forestier contre les aliénations, les défrichements, les dégradations, les surexploitations et les abus de jouissance. C'est aussi un régime de gestion, avec un souci de renouvellement des ressources en bois, des autres produits et services fournis par les forêts, et de transmission aux générations futures de ces concrètement, pour la Commune, le régime forestier se traduit par un partenariat avec l'ONF, gestionnaire unique, qui assure la mise en oeuvre du régime forestier aux côtés de la municipalité. Les interventions des agents communaux sont très faibles sur les parcelles classées au régime forestier. Ils peuvent être amenés à intervenir de manière ponctuelle à la demande de l’ONF, notamment pour faciliter le travail des entreprises de travaux espaces boisés entretenus par la CommuneCertaines parcelles boisées communales ne sont pas classées au régime forestier et sont donc entretenues directement par les agents communaux. La fréquence d’entretien est faible. L’objectif est de laisser la nature libre et de limiter l’intervention des agents afin de favoriser la biodiversité faune/flore. L’entretien se limite donc à de l’élagage et à la suppression d’arbres morts… Les parcelles boisées les plus proches des habitations sont fauchées, au maximum une fois dans l’année. À noter que certains arbres morts peuvent être laissés en totem » ou laissés au sol pour des raisons de conservation de l’ espaces verts fins »Dans les espaces verts fins », l’aspect doit être soigné le plus possible. Une tonte et un ramassage des pelouses ont lieu toutes les deux semaines, en moyenne. On trouve sur ces secteurs exemple ronds-points, abords de la mairie et de l’église, etc., un arrosage raisonné », permettant de limiter les consommations d’eau dispositifs équipés d’un pluviomètre qui permet d’ajuster l’arrosage en fonction du temps. L’installation est équipée d’un programmateur afin de favoriser l’arrosage la nuit et éviter l’évapotranspiration la journée. Les haies et arbustes sont taillés annuellement, lorsque cela est espaces verts intermédiairesSur ces espaces exemple abords du centre commercial, de l’Orée du parc, du centre de loisirs, placettes de La House, la tonte a lieu toutes les trois semaines, en moyenne, sans ramassage des tontes, ni des feuilles mulching ». L'herbe hachée se comporte alors comme un paillis protecteur, contre la sécheresse notamment. Sur certains secteurs, lorsque c’est possible, la tonte est moins fréquente pour laisser la prairie sauvage se développer. Il est également possible de tondre uniquement la périphérie de la parcelle pour dégager correctement les abords de la voirie ou les pourtours du mobilier urbain et laisser le reste du terrain sauvage pour favoriser le retour de la biodiversité exemple zone entre l’avenue de la Libération et l’impasse de la Pinède.Les plantations concernent des fleurs demandant très peu d’entretien comme des bulbes de printemps qui offrent une qualité paysagère intéressante. Sur ces secteurs, la tonte est tardive pour que les bulbes puissent se fortifier avant la saison suivante quatre semaines après que le feuillage ait séché. Mais, de plus en plus, la Commune a fait le choix de planter des arbres fruitiers. Ces plantations permettent de mêler intérêt écologique, paysager mais également social puisque les fruits peuvent être cueillis par les habitants et espaces verts naturels, avec biodiversitéCes espaces verts naturels exemple autour du lac Vert, bois de Barbicadge, etc. font généralement l’objet d’une seule tonte tardive dans l’année, sans ramassage. Cette pratique offre de nombreux avantages elle favorise la graine de la plante et le re-semis naturel, mais aussi le retour de la biodiversité ; elle permet d’offrir un refuge pour la faune, contribue à protéger les berges du lac vert, tout en générant un gain de temps pour les équipes techniques puisque le nombre d’interventions est ces secteurs, on constate que les cheminements piétons se créent naturellement. Cela permet d’éviter le piétinement et le tassement du sol en dehors de ces chemins et permet de préserver les prairies d’intervention humaine aux fins de fleurissement permet en outre de voir réapparaître certaines espèces floristiques endémiques telles que les orchidées et glaïeuls sauvages. Des bulbes de printemps ont néanmoins été plantés sur ces secteurs, ce qui est conforme à l’ambiance champêtre » recherchée dans ces espaces verts espaces publics, trottoirs et cours d’écoleDepuis l’interdiction des produits phytosanitaires sur l’espace public, différentes techniques alternatives sont testées et utilisées • Des techniques préventives pour empêcher les herbes de pousser paillage organique tonte de gazon répartie en pied d’arbre par exemple, écorces /copeaux de bois, matières minérales, comme les ardoises ou la pouzzolane exemple rond point du lac Vert, toiles hors sol, plantes couvre-sol, etc.• Des techniques curatives pour les détruire par des moyens non chimiques désherbage manuel, désherbage écologique par exemple Waïpuna », désherbage thermique, brosse de désherbage adaptable sur débroussailleuse, brosse rotative sur la balayeuse de voirie, etc.• Enfin, l’enherbement de certaines surfaces minéralisées exemple trottoirs en grave calcaire, en veillant à la bonne intégration et à la maîtrise de la végétation. Cette dernière solution nécessite de porter un autre regard sur la végétation. Certains trottoirs sont progressivement recouverts par la végétation spontanée. Le passage régulier des piétons suffit bien souvent à marquer le cheminement. Le reste de l’entretien pourra se faire ponctuellement par un passage de tondeuse. Une expérimentation sera conduite allée de nous faut pouvoir accepter l'apparition d'une végétation spontanée dans notre environnement urbain, l'entretien des trottoirs n'en demeure pas moins une nécessité évidente pour maintenir une commune dans un état de propreté et d'hygiène. Cette obligation d'entretien des trottoirs devant chez soi incombe en effet au propriétaire ou au locataire des immeubles, qui doivent respecter l’interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires sur le domaine public trottoirs, caniveaux, etc.. Zoom sur Waïpuna », un désherbant écologique utilisé depuis 2007 Depuis 2007, la Commune de Canéjan a fait le choix de bannir les produits phytosanitaires dans ses parcs, ses jardins, sur les sols imperméables, dans les aires de jeux, près des crèches, des écoles ou aux abords de l’Eau Bourde. En effet, depuis plus de 10 ans, ces espaces font l’objet d’un désherbage écologique appelé Waïpuna ». Ce procédé utilise de l’eau et un additif biodégradable à base d’amidon de maïs et de noix de coco. L’ensemble est chauffé afin d’appliquer une mousse chaude 96°C sur la végétation à détruire afin de réaliser un choc thermique sur la plante entraînant ainsi la dénaturation de ses protéines et l’éclatement de ses cellules. La mousse disparaît au bout de 15 à 30 minutes.
Lesavantages de la gestion différenciée sont nombreux : En diversifiant les types d’espaces verts dans la commune, elle permet de varier les paysages et ainsi d’améliorer le cadre de vie. En choisissant les lieux qui nécessitent plus d’entretien et ceux qui en ont besoin de moins, elle permet de réduire la consommation des espaces
Depuis plusieurs années, l’Eplefpa de Courcelles-Chaussy a entrepris une gestion écologique de ses espaces verts, en appliquant notamment le principe d’entretien que la gestion différenciée des espaces verts ?La gestion différenciée, également appelée gestion raisonnée et durable, consiste à adapter le mode d’entretien aux caractéristiques et usages de chaque espace s’oppose au principe de gérer l’ensemble des espaces verts de la même façon et s’inscrit en cela dans une dynamique de développement sont les enjeux ?La gestion différenciée, initiée par l’Eplefpa, vise à trouver un équilibre entre la qualité paysagère et les attentes des usagers, d’une part, les contraintes écologiques, techniques et économiques, d’autre précisément, il s’agit D’enrichir la biodiversité localeDe limiter les impacts négatifs sur l’environnementDe gérer durablement les ressources naturellesDe sensibiliser à la préservation de l’environnementDe créer un cadre de vie agréable et des paysages diversifiésD’optimiser les opérations d’entretien et d’en réduire les est la démarche ?Construit à partir du plan de masse du campus, le plan de gestion différenciée de l’Eplefpa est le fruit d’un travail mené en interne, à la fois par des membres du personnel et des met aujourd’hui en avant quatre classes d’espaces verts, définies suite à un inventaire et une analyse des surfaces Classe 1 les espaces verts à vocation de prestigeClasse 2 les espaces verts à vocation soignéeClasse 3 les espaces verts à vocation rustique et champêtreClasse 4 les espaces verts à vocation techniqueÀ ces zones, sont attribués des niveaux d’entretien, allant du plus soigné au plus limité Niveau 1 entretien très soigné et fleurissement importantNiveau 2 entretien suivi et fleurissement limitéNiveau 3 entretien simpleNiveau 4 entretien réduit et sommaireDes fiches actions détaillent les opérations à réaliser selon le niveau renseigné, guidant ainsi agents et apprenants de l’Eplefpa dans leurs interventions sur un espace donné.
Lagestion différenciée est une façon de gérer les espaces verts en milieu urbain qui consiste à ne pas appliquer à tous les espaces la même intensité ni la même nature de soins. Selon cette
ICEMA Nos clients et partenaires Innovation Nos métiers Expertise de l’écosysthème des plans d’eau Caractérisation de la dynamique sédimentaire Bathymétrie lagune Diagnostic d’eutrophisation Laboratoire de biologie des milieux aquatiques Détermination des indices biologiques normalisés Conseil et Maîtrise d’œuvre en génie écologique Gestion écologique des espaces verts Débit minimum biologique Contrats des milieux aquatiques Continuité écologique Zones de Rejet Végétalisées Études environnementales et règlementaires Lotissements et Zones d’activités Profils de baignade Dossiers d’autorisation et de déclaration loi sur l’eau Actualités Contact Accueil → Gestion écologique des espaces verts Gestion écologique des espaces verts Gérer différemment les espaces verts en fonction des usages et de la végétation locale en étant plus respectueux de la nature Mission d’assistance pour la gestion écologique des espaces verts Les espaces verts urbains représentent souvent, un potentiel de développement de la biodiversité qui peut être exploité assez simplement. Tout d’abord en adoptant des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Puis en limitant certaines interventions selon le principe d’une gestion différenciée. La gestion différenciée, c’est quoi ? Il s’agit d’une gestion des espaces verts en milieu urbain qui consiste à différencier et à adapter l’intensité et la nature des soins appliqués aux différents espaces selon l’usage du lieu. On assure ainsi un équilibre entre le développement de la biodiversité, la protection des ressources naturelles et l’accueil du public. Ses objectifs sont simples Enrichir les espaces urbanisés avec des espèces végétales et animales locales Limiter les impacts négatifs sur un environnement déjà malmené Créer un cadre de vie agréable et des paysages diversifiés Pourquoi mettre en place la gestion différenciée ? La gestion différenciée répond à trois enjeux Enjeux économiques Optimiser les moyens humains, matériels et financiers Enjeux écologiques Préserver et favoriser la biodiversité restaurer les équilibres écologiques, lutter contre les ravageurs et les espèces exotiques invasives, limiter les pollutions Enjeux culturels et sociaux Mettre en valeur les sites et éduquer le grand public à l’environnement Biodiversité Mettre en place la gestion différenciée, ce n’est pas laisser ses espaces verts à l’abandon, ni chercher à faire propre ». Mais c’est recréer les conditions propices au développement d’espèces animales et végétales indigènes. Le diagnostic Quantitatif Recensement des différents types d’espaces verts massifs arbustifs, massifs fleuris, alignement d’arbres, arbres isolés, pelouse, à partir des éléments cartographiques disponibles plans informatisés des espaces verts, cadastre, photographies aériennes. Également par des investigations sur site pour le diagnostic qualitatif. Qualitatif Lors du diagnostic, différents paramètres sont relevés comme la nature de la végétation et sa diversité, les modes de gestion, la fréquentation des sites… Dès ce stade, les préconisations d’interventions et une évaluation des travaux à entreprendre sont identifiés pour chaque site. Le diagnostic est mené à l’échelle du microsite massif, pelouse…. Durant cette phase, nous rencontrons les intervenants services communaux et intercommunaux, entreprises assurant l’entretien des espaces verts afin d’avoir la connaissance la plus fine possible des modes d’entretien actuels. La stratégie d’intervention Stratégie technique La stratégie d’intervention dépend des enjeux et des objectifs définis avec le maître d’ouvrage définis pour chaque espace à traiter. Les objectifs sont déterminés en fonction de plusieurs critères la visibilité, la fréquentation, la connectivité avec les espaces verts ou naturels, l’usage du site corridor écologique, brise vue, accompagnement de voirie, bassin tampon…, la taille de l’espace la superficie est notamment un critère important dans le cadre de la mise en place d’éco-pâturage, les potentialités d’accueil pour la faune, la richesse floristique, les contraintes latérales… Stratégie de communication La modification des pratiques d’entretien nécessite un accompagnement en termes de communication. La stratégie de communication est définie avec le maître d’ouvrage pour informer les riverains, et les habitants en général, sur les nouvelles pratiques d’entretien des espaces verts. Définition des opérations à mener Plan de gestion Après définition d’une nouvelle stratégie d’entretien des espaces verts urbains, nous établissons un plan de gestion qui synthétise l’ensemble des nouvelles pratiques. Les modalités d’intervention sont largement détaillées dans un cahier technique par type d’espaces et microsite. Un calendrier de réalisation des opérations d’entretien et d’aménagements est proposé pour une période pouvant allée jusqu’à 5 ans. Une perspective longue garantit, nous parait être le minimum à produire pour pouvoir avoir une vision globale d’avenir. Cela pour un respect des équilibres écologiques et donc de la biodiversité. Ce plan de gestion sert de base technique détaillée au cahier des charges pour la consultation d’entreprises chargées d’entretenir les espaces verts. L'évaluation Tableau de bord Nous établissons un tableau de bord reprenant les différentes étapes de la mise en place de la gestion différenciée pour chaque espace et surface concernés par l’évolution des pratiques. Ce tableau de bord comprend des cartes et plans, des graphiques et des tableaux. Les coûts et les dépenses sont évaluées et comparées entre les anciennes et les nouvelles pratiques de gestion et d’entretien. Le tableau de bord propose également des méthodes de mesure de l’impact de la gestion différenciée sur la biodiversité. Comme par exemple, la mise en place de protocole de suivi de la flore et de la faune. Il peut s’agir de réaliser un inventaire floristique et/ou entomologique, sur les parcelles où un changement de pratique a été proposée fauche, pâturage. Cet inventaire permet de mesurer l’évolution de la biodiversité par le calcul d’indice de biodiversité. Comme par exemple l’indice de Shannon ou l’indice d’équitabilité de Pielou. Des bioindicateurs pevent ensuite être définis sur la base de ces inventaires pour simplifier le suivi et l’appliquer à l’ensemble des sites. D’autres protocoles comme APIALERTE ou APIDIAG biosurveillance à travers l’activité des abeilles peuvent également être proposés. Établissement d’un DCE et analyse des offres L’expérience forte d’ICEMA en matière de maitrise d’œuvre et d’assistance à maîtrise d’ouvrage fait de cette phase une continuité logique du travail déjà réalisé à ce stade. Nous pouvons vous accompagner dans la rédaction des pièces de consultation des entreprises et jusqu’au choix du prestataire chargé de l’entretien des espaces verts. Nous vous informons que ce site utilise des cookies servant à son bon fonctionnement et à la production de statistiques anonymes. Pour en savoir plus, consultez notre page des mentions poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies destinés à vous offrir une navigation optimale et REFUSE
Deplus, la gestion différenciée a moins d’effets négatifs sur l’environnement et notre santé. A l’échelle d’une commune, la gestion différenciée se traduit pas une diversité dans les espaces verts. Ainsi trouve-t-on des espaces bien tondus et d’autres où il est possible d’observer les plantes et les animaux. Les jardins En 28 pages, ce document décrit les actions menées depuis 15 ans par la Ville pour gérer ses espaces verts dans le souci du développement durable. La nature au cœur de Quimper La gestion différenciée fait évoluer le modèle horticole standard, en intégrant des préoccupations écologiques à la gestion des espaces verts. Elle permet d’optimiser la gestion du patrimoine paysager d'une ville en créant de nouveaux types d'espaces, plus libres, qui correspondent à une utilisation plus contemporaine des espaces verts. A Quimper, la gestion différenciée est pratiquée depuis plusieurs années et s’inscrit dans une démarche de développement durable conformément à l’agenda 21 adopté par la collectivité. Chaque espace vert est ainsi entretenu en fonction de sa situation, de ses caractéristiques et de son utilisation et tend à développer la biodiversité en favorisant les conditions de vie de la faune et de la flore. La Direction du paysage et des jardins gère un patrimoine de 388 hectares squares et jardins, terrains de sports, arbres d’alignements, écoles et centres de loisirs, cimetières, terrains de culture, jardins familiaux/collectifs… et 120 hectares de réserves foncières. Cette gestion a amené la Direction du paysage et des jardins à classer les espaces verts comme suit Espaces urbains 39785 m² soit Espace péri-urbain 682 123 m² soit 32 % Espace résidentiel 620 354 m² soit Grands espaces de proximité 414 930 m² soit Espace de jonction centre ville/ campagne 374 319 m² soit Des prescriptions d’entretien spécifiques sont définies pour chaque espace tonte ou fauche, désherbage manuel ou thermique, paillage, lutte intégrée… La gestion différenciée constitue une réponse à de multiples enjeux contemporains Des enjeux environnementaux - Par la préservation de la biodiversité, des espaces Par la limitation de l’usage de Par une meilleure gestion des ressources naturelles eau, optimisation des déchets végétaux… Des enjeux culturels - Par la mise en valeur du patrimoine paysager du Par la valorisation du savoir-faire du jardinier. Des enjeux sociaux - Par l’amélioration du cadre de vie des Par la sensibilisation des usagers aux thématiques liées à la préservation de l’environnement. Des enjeux économiques - Par l’optimisation des moyens humains, techniques et financiers. A travers ce nouveau guide, la ville de Quimper souhaite avant tout Valoriser les actions exemplaires de la ville et de ses agents en matière de développement durable. Préserver les ressources de la planète la qualité de l’eau, de l’air et la biodiversité. Créer des espaces de convivialité accessibles à tous. Permettre aux habitants de découvrir de multiples facettes de la nature afin que celle-ci soit mieux respectée.

Avecle passage au "zéro phyto", il est donc nécessaire pour les collectivités de repenser et améliorer la gestion des espaces verts dans le respect de l’environnement. Le plan de gestion différenciée des espaces verts est un outil

Pourquoi l’adopter ? Quelles sont les raisons qui poussent les collectivités à changer leur mode de gestion des espaces verts pour des pratiques plus douces, plus naturelles ? les risques et dangers liés à l'utilisation de pesticides, l’érosion de la biodiversité, l’évolution des attentes sociales, les contraintes techniques et budgétaires... La gestion différenciée est une démarche plus en phase avec les besoins des citoyens, plus respectueuse de l’environnement, et financièrement cohérente. De plus, elle répond aux nombreuses lois issues de la législation régionale, fédérale et européenne auxquelles est soumise la gestion des espaces publics. Par où commencer ? Etablissez un plan d’actions ! Faites-vous accompagner Adalia est là pour vous aider! Réalisez l’inventaire de vos espaces à entretenir Définissez et hiérarchisez vos objectifs environnementaux, socio-culturels, économiques... Procédez à la classification de vos espaces verts Pour mettre toutes les chances de votre côté, communiquez à chaque étape! La communication au service de la GD La communication est indispensable pour que votre souhait de pratiquer la gestion différenciée se concrétise. Parce que la GD modifie les habitudes liées à la gestion uniforme des espaces verts, les gestionnaires désireux de la mettre en pratique rencontrent quelques difficultés pour faire accepter ces changements. Avant toute action concrète et tout au long de votre démarche, communiquez ! Plusieurs communes sont conscientes de la nécessité de communiquer, mais remettent souvent à plus tard cet aspect de la gestion différenciée par faute de moyens et de temps. Malheureusement, leur projet de GD est alors souvent compromis par l'incompréhension de la population qui refuse ces changements. Découvrez les outils de communication à votre disposition La GD en Wallonie Nous avons établi une cartographie wallonne des modes de gestion respectueux de l'environnement et de la santé des habitants. Sélectionnez une commune pour découvrir ses pratiques de gestion ou choisissez un ou plusieurs modes de gestion pour découvrir les communes wallonnes qui les mettent en pratique Pour que votre commune fasse partie de la carte, contactez-nous.
Gestiondifférenciée des espaces verts. Depuis fin mai 2015, la commune s’engage pour les espaces verts ! Qu’est-ce que c’est ? C’est un outil qui permet d’adapter l’entretien des espaces verts de la commune selon la nature, la situation et l’usage de chaque espace pour une approche respectueuse de l’environnement.
Depuis le 1er janvier 2017, la loi dite Labbé » s’applique à toutes les collectivités locales et interdit notamment l’utilisation de produits phytosanitaires sur les espaces verts. Les cimetières et les terrains de football, jusqu’ici épargnés par cette règlementation, sont également concernés depuis le 1er juillet 2022. Afin d’aller plus loin dans la démarche du zéro phyto », la commune a décidé d’engager une réflexion pour élaborer un plan de gestion différenciée de ses espaces verts. Ce document, qui devrait voir le jour d’ici 2024, sera travaillé permettra de déterminer les méthodes et fréquences d’entretien adaptées à chaque type de terrain ou espace vert répertorié. Pour l’aider dans la rédaction de ce plan, la commune sera accompagnée par le CPIE Loire Anjou, qui apportera également son expertise technique quant au choix des méthodes d’entretien à privilégier. Deux premières actions mises en place sur le territoire Végétalisation des cimetières cette méthode consiste à enherber les allées avec une pelouse composée de grains de fétuque plus résistante et moins gourmande en eau et recouvrir les espaces inter-tombes d’un alternant de paillage et de plantes grasses ou vivaces résistantes à la sécheresse. Cette végétalisation a d’ores et déjà été testée dans les cimetières de Champtoceaux et La Varenne. AVANTAGES – Simplification de l’entretien– Amélioration de la filtration et de l’infiltration de l’eau– Augmentation de la biodiversité des sols Recours à l’éco-pâturage consiste à effectuer l’entretien d’un espace enherbé en y laissant paître des animaux, généralement des moutons ou des chèvres. Une zone d’éco-pâturage est actuellement en cours d’installation à Saint-Sauveur-de-Landemont, au niveau de l’Etang de Rochefort. Elle devrait accueillir les animaux à l’automne. AVANTAGES – Pratique écologique, de faible impact environnemental alternative à la tonte mécanique– Entretien facilité des zones difficiles d’accès– Démarche pédagogique vectrice de lien social interaction avec les riverains– Régulation de la végétation et restauration du milieu Une action test » le fauchage raisonné Fauchage raisonné il consiste à adapter le nombre et la période de fauche en fonction des sites et des saisons. Certaines zones continuent d’être entretenues de façon intensive, d’autres au contraire sont fauchées 1 fois par an, généralement au mois d’octobre, permettant ainsi à un maximum d’espèces végétales de terminer leur cycle végétatif. AVANTAGES – Valoriser le potentiel écologique zones refuges*– Diversifier les paysages– Protéger la biodiversité faune et flore– Diminution de l’érosion des sols * Zones refuges zones qui ne subiront pas d’intervention de gestion durant une période. Elles constituent ainsi des zones où la faune insectes, oiseaux, mammifères voire reptiles pourra s’alimenter, se cacher, se reproduire Dans l’attente de l’élaboration du plan de gestion différenciée, des zones » non fauchées » sont d’ores et déjà à l’essai sur Orée-d’Anjou • Drain deux espaces verts dans le lotissement des Champs Chevaux » / Aire de jeux des Gâts / Aire de la rampe• Landemont Coulée de la cité des Peupliers jusqu’à la station d’épuration de la Pouquelière / Champ derrière l’atelier technique / bassins d’orage de la Vicairerie• La Varenne Derrière la salle polyvalente des Hautes-Cartelles / A côté de la résidence Constance Pohardy• Liré lieu-dit le Hardas » / terrain situé derrière la station-service• St-Laurent-des-Autels Derrière la salle Laurenthéa /à côté du pôle médical / Station d’épuration des Landes• St-Sauveur-de-Landemont A côté du City Park / Vallée de l’Ilette de juin à septembre.
\nplan de gestion différenciée des espaces verts
Lamise en place de la gestion différenciée est l’opportunité de penser, ou de repenser, la conception des espaces et de leurs usages, ainsi tous les services sont acteurs de cette démarche. Concrètement, les espaces verts sont classifiés avec les équipes selon 5 codes, du plus horticole au plus naturel, auxquels des pratiques d’entretien sont associées. La commune déléguée de Doué-la-Fontaine a une superficie de 44 ha d’espaces verts. Dans le cadre de leur politique environnementale et pour atteindre les objectifs du schéma directeur, le service espaces verts a mis en place une gestion différenciée des espaces publics. Pour aller plus loin, le service espaces verts formalise la gestion à travers le SIG pour analyser ses pratiques et avoir du recul sur les aménagements afin d’optimiser ses actions, dans le respect des règles de l’environnement. Patrimoine végétal Les implantations des espèces sont réalisées en fonction du milieu et du niveau d’entretien de l’espace. Les plantations prennent ainsi en compte la taille adulte du végétal pour lui laisser la place nécessaire à son développement. Cette méthode nécessite de la patience. Les végétaux indigènes sont privilégiés dans les projets. Mais les objectifs de diversification ne sont pas totalement effacés pour faire découvrir de nouvelles essences aux usagers et pour lutter contre les ravageurs. Les arbustes sont bien évidemment plantés en nombre, en prenant en compte leur développement à taille adulte. Ils sont accompagnés de vivaces. Une quarantaine d’arbres sont plantés chaque hiver et le service souhaite proposer d’amplifier les plantations pour contribuer, à l’échelle douessine, à la lutte contre les dérèglements climatiques. L’objectif passer à environ 100 arbres plantés par an d’ici un à deux ans. L’ensemble des arbres de la collectivité sont suivis par un plan de gestion pluriannuelle pour programmer principalement les élagages et les soins. Les plantations des vivaces font partie intégrante du fleurissement de la commune. Elles sont installées essentiellement dans les secteurs les plus horticoles ou relevés. Enfin, pour répondre au mieux aux enjeux environnementaux, le service est notamment passé depuis janvier 2019 au zéro phyto dans les cimetières. Gestion de la flore spontanée Depuis 2007, la ville de Doué-la-Fontaine s’est engagée dans une démarche zéro phyto » sur ses espaces publics. Environ, 75 km de voirie urbaine sont donc gérés de façon alternative à la débroussailleuse électrique,avec des tondeuses,au désherbeur thermique sur les surfaces pavées,par un enherbement naturel et spontané,à la binette. Quel que soit le mode de traitement de ces surfaces, la flore est toujours identifiée de façon à être valorisée. Les agents ont été formés aux bonnes pratiques et suivent régulièrement des sessions de partage d’expériences et d’amélioration des pratiques. Dans le cadre du plan de gestion différenciée, pour maintenir dans les rues un état dit de propreté conventionnelle » répondant aux attentes du grand public, les sites plus prestigieux de Doué-en-Anjou font l’objet de passages plus récurrents. La flore sauvage est respectée, et les espèces les plus florifères sont intégrées aux fleurissements, contribuant à la fois à l’embellissement de la commune et au changement des regards. L’acceptation de ces nouveaux paysages urbains passe aussi par une large communication. yVRd.
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