ICEMA Nos clients et partenaires Innovation Nos métiers Expertise de l’écosysthème des plans d’eau Caractérisation de la dynamique sédimentaire Bathymétrie lagune Diagnostic d’eutrophisation Laboratoire de biologie des milieux aquatiques Détermination des indices biologiques normalisés Conseil et Maîtrise d’œuvre en génie écologique Gestion écologique des espaces verts Débit minimum biologique Contrats des milieux aquatiques Continuité écologique Zones de Rejet Végétalisées Études environnementales et règlementaires Lotissements et Zones d’activités Profils de baignade Dossiers d’autorisation et de déclaration loi sur l’eau Actualités Contact Accueil → Gestion écologique des espaces verts Gestion écologique des espaces verts Gérer différemment les espaces verts en fonction des usages et de la végétation locale en étant plus respectueux de la nature Mission d’assistance pour la gestion écologique des espaces verts Les espaces verts urbains représentent souvent, un potentiel de développement de la biodiversité qui peut être exploité assez simplement. Tout d’abord en adoptant des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Puis en limitant certaines interventions selon le principe d’une gestion différenciée. La gestion différenciée, c’est quoi ? Il s’agit d’une gestion des espaces verts en milieu urbain qui consiste à différencier et à adapter l’intensité et la nature des soins appliqués aux différents espaces selon l’usage du lieu. On assure ainsi un équilibre entre le développement de la biodiversité, la protection des ressources naturelles et l’accueil du public. Ses objectifs sont simples Enrichir les espaces urbanisés avec des espèces végétales et animales locales Limiter les impacts négatifs sur un environnement déjà malmené Créer un cadre de vie agréable et des paysages diversifiés Pourquoi mettre en place la gestion différenciée ? La gestion différenciée répond à trois enjeux Enjeux économiques Optimiser les moyens humains, matériels et financiers Enjeux écologiques Préserver et favoriser la biodiversité restaurer les équilibres écologiques, lutter contre les ravageurs et les espèces exotiques invasives, limiter les pollutions Enjeux culturels et sociaux Mettre en valeur les sites et éduquer le grand public à l’environnement Biodiversité Mettre en place la gestion différenciée, ce n’est pas laisser ses espaces verts à l’abandon, ni chercher à faire propre ». Mais c’est recréer les conditions propices au développement d’espèces animales et végétales indigènes. Le diagnostic Quantitatif Recensement des différents types d’espaces verts massifs arbustifs, massifs fleuris, alignement d’arbres, arbres isolés, pelouse, à partir des éléments cartographiques disponibles plans informatisés des espaces verts, cadastre, photographies aériennes. Également par des investigations sur site pour le diagnostic qualitatif. Qualitatif Lors du diagnostic, différents paramètres sont relevés comme la nature de la végétation et sa diversité, les modes de gestion, la fréquentation des sites… Dès ce stade, les préconisations d’interventions et une évaluation des travaux à entreprendre sont identifiés pour chaque site. Le diagnostic est mené à l’échelle du microsite massif, pelouse…. Durant cette phase, nous rencontrons les intervenants services communaux et intercommunaux, entreprises assurant l’entretien des espaces verts afin d’avoir la connaissance la plus fine possible des modes d’entretien actuels. La stratégie d’intervention Stratégie technique La stratégie d’intervention dépend des enjeux et des objectifs définis avec le maître d’ouvrage définis pour chaque espace à traiter. Les objectifs sont déterminés en fonction de plusieurs critères la visibilité, la fréquentation, la connectivité avec les espaces verts ou naturels, l’usage du site corridor écologique, brise vue, accompagnement de voirie, bassin tampon…, la taille de l’espace la superficie est notamment un critère important dans le cadre de la mise en place d’éco-pâturage, les potentialités d’accueil pour la faune, la richesse floristique, les contraintes latérales… Stratégie de communication La modification des pratiques d’entretien nécessite un accompagnement en termes de communication. La stratégie de communication est définie avec le maître d’ouvrage pour informer les riverains, et les habitants en général, sur les nouvelles pratiques d’entretien des espaces verts. Définition des opérations à mener Plan de gestion Après définition d’une nouvelle stratégie d’entretien des espaces verts urbains, nous établissons un plan de gestion qui synthétise l’ensemble des nouvelles pratiques. Les modalités d’intervention sont largement détaillées dans un cahier technique par type d’espaces et microsite. Un calendrier de réalisation des opérations d’entretien et d’aménagements est proposé pour une période pouvant allée jusqu’à 5 ans. Une perspective longue garantit, nous parait être le minimum à produire pour pouvoir avoir une vision globale d’avenir. Cela pour un respect des équilibres écologiques et donc de la biodiversité. Ce plan de gestion sert de base technique détaillée au cahier des charges pour la consultation d’entreprises chargées d’entretenir les espaces verts. L'évaluation Tableau de bord Nous établissons un tableau de bord reprenant les différentes étapes de la mise en place de la gestion différenciée pour chaque espace et surface concernés par l’évolution des pratiques. Ce tableau de bord comprend des cartes et plans, des graphiques et des tableaux. Les coûts et les dépenses sont évaluées et comparées entre les anciennes et les nouvelles pratiques de gestion et d’entretien. Le tableau de bord propose également des méthodes de mesure de l’impact de la gestion différenciée sur la biodiversité. Comme par exemple, la mise en place de protocole de suivi de la flore et de la faune. Il peut s’agir de réaliser un inventaire floristique et/ou entomologique, sur les parcelles où un changement de pratique a été proposée fauche, pâturage. Cet inventaire permet de mesurer l’évolution de la biodiversité par le calcul d’indice de biodiversité. Comme par exemple l’indice de Shannon ou l’indice d’équitabilité de Pielou. Des bioindicateurs pevent ensuite être définis sur la base de ces inventaires pour simplifier le suivi et l’appliquer à l’ensemble des sites. D’autres protocoles comme APIALERTE ou APIDIAG biosurveillance à travers l’activité des abeilles peuvent également être proposés. Établissement d’un DCE et analyse des offres L’expérience forte d’ICEMA en matière de maitrise d’œuvre et d’assistance à maîtrise d’ouvrage fait de cette phase une continuité logique du travail déjà réalisé à ce stade. Nous pouvons vous accompagner dans la rédaction des pièces de consultation des entreprises et jusqu’au choix du prestataire chargé de l’entretien des espaces verts. Nous vous informons que ce site utilise des cookies servant à son bon fonctionnement et à la production de statistiques anonymes. Pour en savoir plus, consultez notre page des mentions poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies destinés à vous offrir une navigation optimale et REFUSEDeplus, la gestion différenciée a moins d’effets négatifs sur l’environnement et notre santé. A l’échelle d’une commune, la gestion différenciée se traduit pas une diversité dans les espaces verts. Ainsi trouve-t-on des espaces bien tondus et d’autres où il est possible d’observer les plantes et les animaux. Les jardins En 28 pages, ce document décrit les actions menées depuis 15 ans par la Ville pour gérer ses espaces verts dans le souci du développement durable. La nature au cœur de Quimper La gestion différenciée fait évoluer le modèle horticole standard, en intégrant des préoccupations écologiques à la gestion des espaces verts. Elle permet d’optimiser la gestion du patrimoine paysager d'une ville en créant de nouveaux types d'espaces, plus libres, qui correspondent à une utilisation plus contemporaine des espaces verts. A Quimper, la gestion différenciée est pratiquée depuis plusieurs années et s’inscrit dans une démarche de développement durable conformément à l’agenda 21 adopté par la collectivité. Chaque espace vert est ainsi entretenu en fonction de sa situation, de ses caractéristiques et de son utilisation et tend à développer la biodiversité en favorisant les conditions de vie de la faune et de la flore. La Direction du paysage et des jardins gère un patrimoine de 388 hectares squares et jardins, terrains de sports, arbres d’alignements, écoles et centres de loisirs, cimetières, terrains de culture, jardins familiaux/collectifs… et 120 hectares de réserves foncières. Cette gestion a amené la Direction du paysage et des jardins à classer les espaces verts comme suit Espaces urbains 39785 m² soit Espace péri-urbain 682 123 m² soit 32 % Espace résidentiel 620 354 m² soit Grands espaces de proximité 414 930 m² soit Espace de jonction centre ville/ campagne 374 319 m² soit Des prescriptions d’entretien spécifiques sont définies pour chaque espace tonte ou fauche, désherbage manuel ou thermique, paillage, lutte intégrée… La gestion différenciée constitue une réponse à de multiples enjeux contemporains Des enjeux environnementaux - Par la préservation de la biodiversité, des espaces Par la limitation de l’usage de Par une meilleure gestion des ressources naturelles eau, optimisation des déchets végétaux… Des enjeux culturels - Par la mise en valeur du patrimoine paysager du Par la valorisation du savoir-faire du jardinier. Des enjeux sociaux - Par l’amélioration du cadre de vie des Par la sensibilisation des usagers aux thématiques liées à la préservation de l’environnement. Des enjeux économiques - Par l’optimisation des moyens humains, techniques et financiers. A travers ce nouveau guide, la ville de Quimper souhaite avant tout Valoriser les actions exemplaires de la ville et de ses agents en matière de développement durable. Préserver les ressources de la planète la qualité de l’eau, de l’air et la biodiversité. Créer des espaces de convivialité accessibles à tous. Permettre aux habitants de découvrir de multiples facettes de la nature afin que celle-ci soit mieux respectée.
Avecle passage au "zéro phyto", il est donc nécessaire pour les collectivités de repenser et améliorer la gestion des espaces verts dans le respect de l’environnement. Le plan de gestion différenciée des espaces verts est un outil
Gestiondifférenciée des espaces verts. Depuis fin mai 2015, la commune s’engage pour les espaces verts ! Qu’est-ce que c’est ? C’est un outil qui permet d’adapter l’entretien des espaces verts de la commune selon la nature, la situation et l’usage de chaque espace pour une approche respectueuse de l’environnement.
Depuis le 1er janvier 2017, la loi dite Labbé » s’applique à toutes les collectivités locales et interdit notamment l’utilisation de produits phytosanitaires sur les espaces verts. Les cimetières et les terrains de football, jusqu’ici épargnés par cette règlementation, sont également concernés depuis le 1er juillet 2022. Afin d’aller plus loin dans la démarche du zéro phyto », la commune a décidé d’engager une réflexion pour élaborer un plan de gestion différenciée de ses espaces verts. Ce document, qui devrait voir le jour d’ici 2024, sera travaillé permettra de déterminer les méthodes et fréquences d’entretien adaptées à chaque type de terrain ou espace vert répertorié. Pour l’aider dans la rédaction de ce plan, la commune sera accompagnée par le CPIE Loire Anjou, qui apportera également son expertise technique quant au choix des méthodes d’entretien à privilégier. Deux premières actions mises en place sur le territoire Végétalisation des cimetières cette méthode consiste à enherber les allées avec une pelouse composée de grains de fétuque plus résistante et moins gourmande en eau et recouvrir les espaces inter-tombes d’un alternant de paillage et de plantes grasses ou vivaces résistantes à la sécheresse. Cette végétalisation a d’ores et déjà été testée dans les cimetières de Champtoceaux et La Varenne. AVANTAGES – Simplification de l’entretien– Amélioration de la filtration et de l’infiltration de l’eau– Augmentation de la biodiversité des sols Recours à l’éco-pâturage consiste à effectuer l’entretien d’un espace enherbé en y laissant paître des animaux, généralement des moutons ou des chèvres. Une zone d’éco-pâturage est actuellement en cours d’installation à Saint-Sauveur-de-Landemont, au niveau de l’Etang de Rochefort. Elle devrait accueillir les animaux à l’automne. AVANTAGES – Pratique écologique, de faible impact environnemental alternative à la tonte mécanique– Entretien facilité des zones difficiles d’accès– Démarche pédagogique vectrice de lien social interaction avec les riverains– Régulation de la végétation et restauration du milieu Une action test » le fauchage raisonné Fauchage raisonné il consiste à adapter le nombre et la période de fauche en fonction des sites et des saisons. Certaines zones continuent d’être entretenues de façon intensive, d’autres au contraire sont fauchées 1 fois par an, généralement au mois d’octobre, permettant ainsi à un maximum d’espèces végétales de terminer leur cycle végétatif. AVANTAGES – Valoriser le potentiel écologique zones refuges*– Diversifier les paysages– Protéger la biodiversité faune et flore– Diminution de l’érosion des sols * Zones refuges zones qui ne subiront pas d’intervention de gestion durant une période. Elles constituent ainsi des zones où la faune insectes, oiseaux, mammifères voire reptiles pourra s’alimenter, se cacher, se reproduire Dans l’attente de l’élaboration du plan de gestion différenciée, des zones » non fauchées » sont d’ores et déjà à l’essai sur Orée-d’Anjou • Drain deux espaces verts dans le lotissement des Champs Chevaux » / Aire de jeux des Gâts / Aire de la rampe• Landemont Coulée de la cité des Peupliers jusqu’à la station d’épuration de la Pouquelière / Champ derrière l’atelier technique / bassins d’orage de la Vicairerie• La Varenne Derrière la salle polyvalente des Hautes-Cartelles / A côté de la résidence Constance Pohardy• Liré lieu-dit le Hardas » / terrain situé derrière la station-service• St-Laurent-des-Autels Derrière la salle Laurenthéa /à côté du pôle médical / Station d’épuration des Landes• St-Sauveur-de-Landemont A côté du City Park / Vallée de l’Ilette de juin à septembre.
Lamise en place de la gestion différenciée est l’opportunité de penser, ou de repenser, la conception des espaces et de leurs usages, ainsi tous les services sont acteurs de cette démarche. Concrètement, les espaces verts sont classifiés avec les équipes selon 5 codes, du plus horticole au plus naturel, auxquels des pratiques d’entretien sont associées.
La commune déléguée de Doué-la-Fontaine a une superficie de 44 ha d’espaces verts. Dans le cadre de leur politique environnementale et pour atteindre les objectifs du schéma directeur, le service espaces verts a mis en place une gestion différenciée des espaces publics. Pour aller plus loin, le service espaces verts formalise la gestion à travers le SIG pour analyser ses pratiques et avoir du recul sur les aménagements afin d’optimiser ses actions, dans le respect des règles de l’environnement. Patrimoine végétal Les implantations des espèces sont réalisées en fonction du milieu et du niveau d’entretien de l’espace. Les plantations prennent ainsi en compte la taille adulte du végétal pour lui laisser la place nécessaire à son développement. Cette méthode nécessite de la patience. Les végétaux indigènes sont privilégiés dans les projets. Mais les objectifs de diversification ne sont pas totalement effacés pour faire découvrir de nouvelles essences aux usagers et pour lutter contre les ravageurs. Les arbustes sont bien évidemment plantés en nombre, en prenant en compte leur développement à taille adulte. Ils sont accompagnés de vivaces. Une quarantaine d’arbres sont plantés chaque hiver et le service souhaite proposer d’amplifier les plantations pour contribuer, à l’échelle douessine, à la lutte contre les dérèglements climatiques. L’objectif passer à environ 100 arbres plantés par an d’ici un à deux ans. L’ensemble des arbres de la collectivité sont suivis par un plan de gestion pluriannuelle pour programmer principalement les élagages et les soins. Les plantations des vivaces font partie intégrante du fleurissement de la commune. Elles sont installées essentiellement dans les secteurs les plus horticoles ou relevés. Enfin, pour répondre au mieux aux enjeux environnementaux, le service est notamment passé depuis janvier 2019 au zéro phyto dans les cimetières. Gestion de la flore spontanée Depuis 2007, la ville de Doué-la-Fontaine s’est engagée dans une démarche zéro phyto » sur ses espaces publics. Environ, 75 km de voirie urbaine sont donc gérés de façon alternative à la débroussailleuse électrique,avec des tondeuses,au désherbeur thermique sur les surfaces pavées,par un enherbement naturel et spontané,à la binette. Quel que soit le mode de traitement de ces surfaces, la flore est toujours identifiée de façon à être valorisée. Les agents ont été formés aux bonnes pratiques et suivent régulièrement des sessions de partage d’expériences et d’amélioration des pratiques. Dans le cadre du plan de gestion différenciée, pour maintenir dans les rues un état dit de propreté conventionnelle » répondant aux attentes du grand public, les sites plus prestigieux de Doué-en-Anjou font l’objet de passages plus récurrents. La flore sauvage est respectée, et les espèces les plus florifères sont intégrées aux fleurissements, contribuant à la fois à l’embellissement de la commune et au changement des regards. L’acceptation de ces nouveaux paysages urbains passe aussi par une large communication.
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